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 Alfred F. Jones ♦ People need a hero, I'll be yours ~~

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Alfred F. Jones ♦ USA

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MessageSujet: Alfred F. Jones ♦ People need a hero, I'll be yours ~~   Alfred F. Jones ♦ People need a hero, I'll be yours ~~ EmptySam 16 Juil - 0:00

PRESENTATION UNDERCO'
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MessageSujet: Re: Alfred F. Jones ♦ People need a hero, I'll be yours ~~   Alfred F. Jones ♦ People need a hero, I'll be yours ~~ EmptySam 16 Juil - 0:01

RP EN COURS ♦♦♦

Parce que les héros roxent!
L'affaire du Trent ; featuring Arthur Kirkland
Canucks vs. Bruins ; featuring Matthew Williams
◊ [url=http://]TITRE DU RP[/url] ; featuring Machin Bidulle

RP FINIS ♦♦♦

Les héros ne perdent jamais!
◊ [url=http://]TITRE DU RP[/url] ; featuring Machin Bidulle
◊ [url=http://]TITRE DU RP[/url] ; featuring Machin Bidulle
◊ [url=http://]TITRE DU RP[/url] ; featuring Machin Bidulle

RP ABANDONNES ♦♦♦

Tu oses abandonner le héros?!?
◊ [url=http://]TITRE DU RP[/url] ; featuring Machin Bidulle
◊ [url=http://]TITRE DU RP[/url] ; featuring Machin Bidulle
◊ [url=http://]TITRE DU RP[/url] ; featuring Machin Bidulle


Dernière édition par Alfred F. Jones ♦ USA le Sam 30 Juil - 22:08, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Alfred F. Jones ♦ People need a hero, I'll be yours ~~   Alfred F. Jones ♦ People need a hero, I'll be yours ~~ EmptySam 16 Juil - 0:06

ARTHUR KIRKLAND ♦♦♦ UNITED KINGDOM

Alfred F. Jones ♦ People need a hero, I'll be yours ~~ Alfred10
The American Revolutionary War
« You may push me around but you cannot win. You may throw me dow but I’ll rise again. The more you say, the more I defy you. So get out of my face ! You cannot stop us. You cannot bring us down. Never give up, we go on and on ! You’ll never break us, never bring us down. We are America !»

© Offspring ## Hammerhead

La pluie tombait sur le champ de bataille comme si la terre pleurait ses enfants morts au combat. Il avait réussi. Il avait gagné son indépendance après huit années de lutte acharnée. Angleterre traînait dans la boue, à ses pieds, et il aurait dû être heureux de voir cette scène. Pourtant, la nouvelle nation n’éprouvait rien d’autre que de la pitié en ce moment. « You used to be so big, England ». Oui, il avait été grand jadis, il avait été son héros, le grand frère, le modèle en qui il avait une foi indéfectible et regardez-le maintenant… Il n’avait pas été capable de le désarmer, il avait baissé les bras, avait abandonné. Son héros avait perdu de son panache. Pourquoi avait-il autrefois admiré cet homme ? Sa foi s’était fanée avec les siècles à mesure que l’Angleterre assommait son peuple de taxes en tout genre. Oui, il n’avait pas hésité à étouffer ce gamin qu’il considérait comme un petit frère. Il l’avait écrasé, le gardant pour lui, le laissant dans l’ombre. C’est pourquoi Alfred n’avait pas attendu plus longtemps pour se rebeller, à exiger un peu plus de liberté. Comment était-il supposé rendre fier l’anglais s’il restait toujours en retrait ?!? Car après tout, il l’aimait ce grincheux d’anglais. Il avait toujours été là, depuis le début, même s’il le laissait souvent longtemps sans nouvelles. Il l’avait élevé, l’avait vu grandir et lui avait appris à devenir ce qu’il était aujourd’hui. C’était en quelque sorte grâce à lui s’il était devenu une nation libre et indépendante. En décidant de l’élever, il avait signé d’une manière ou d’une autre son arrêt de mort et cette constatation serra le cœur du jeune américain.

Il avait pourtant essayé d’éviter d’en arriver à cette guerre. Oui, il avait essayé mais ses tentatives avaient échoué. Il n’en avait toutefois guère été surpris. Arthur était bien trop fier que pour admettre facilement ses défauts et ses faux pas. Et dieu seul sait qu’il en avait fait des erreurs pour qu’Alfred décide d’en arriver à cette extrémité. Le plus jeune avait tenté d’expliquer, il avait même écouté les conseils de son tuteur en tentant de résoudre le problème par la parole. Mais cela n’avait rien donné de concret. Arthur n’appliquait jamais les conseils qu’il octroyait. Arthur prenait tout, comme ça le lui chantait, et ne demandait jamais si l’on acceptait d’être ainsi utilisé tel un objet. Alfred était certes une colonie mais cela ne donnait pas le droit à son aîné d’user de ses terres et d’abuser de son peuple comme bon lui semblait. Il n’était peut-être pas encore une nation à proprement parlé à ce moment-là mais il avait senti l’injustice et la colère de son peuple. Il l’avait senti au plus profond de son âme. Ils criaient, priaient pour qu’on les aide, pour que la situation change et c’est pourquoi il en était arrivé à déclarer la guerre à son aîné. Il s’était retrouvé devant un dilemme insupportable : choisir d’écouter son cœur et rester dans l’ombre d’Arthur ou bien écouter son peuple et défier l’autorité. Dans un cas comme dans l’autre, Alfred aurait perdu mais la défaite aurait eu un goût bien moins amer dans le second cas et c’est pourquoi il avait fait ce choix. Ce dernier l’avait finalement emporté sur la raison du cœur… Il avait décidé de devenir indépendant et de perdre Arthur.

Baïonnette en mains, Alfred détacha son regard du britannique et fit demi-tour. Il tournait une page de son histoire, il en ouvrait une autre. Désormais, il emprunterait le chemin seul, se débrouillant, tâchant de prouver à son aîné qu’il avait bien fait son boulot. Car oui, même si Arthur avait agi comme un con, il l’avait tout de même bien éduqué, lui enseignant les bases pour devenir une grande nation. Oui, il le deviendrait ! Il deviendrait une grande nation, il prouverait à Arthur qu’il pouvait se débrouiller seul, qu’il n’était plus le bébé qu’il avait connu, ce « petit frère » qui devait rester dans l’ombre. Alfred avait non seulement décidé de défendre les intérêts de son peuple, mais égoïstement, il avait aussi fait ce choix pour couper le cordon avec Arthur. Il était temps que l’anglais comprenne qu’il n’était plus un enfant. Peut-être le verrait-il comme un égal désormais. Qui sait ?!? Le jeune américain ignorait de quoi serait fait l’avenir mais il espérait vraiment que le concept d’égalité rentrerait dans le cerveau obtus de l’autre grincheux, et surtout, qu’il n’en ressortirait pas. Cet homme qu’il avait tant admiré avait toujours été un héros à ses yeux. Il semblait fier, grand et imperturbable et il lui avait servi de modèle. Alfred avait voulu devenir fort pour protéger ceux qu’il aimait. Il avait voulu égoïstement pouvoir, lui aussi, endosser le rôle de héros aux yeux du britannique. Seulement cette maudite guerre avait tout foutu en l’air. La jeune nation nouvellement née doutait que le lien qu’il avait avec Arthur ne soit brisé. Tout avait changé désormais.

Peut-être ne s’adresseraient-ils plus la parole après cela, Alfred priait pour que ce ne soit pas le cas. Ses pas résonnaient sur le sol boueux à mesure qu’il s’éloignait de celui qu’il avait jadis appelé « grand frère ». La pluie ne cessait de s’abattre sur sa tête lui permettant de laisser libre cours à son flot de larmes. Personne ne les distinguerait de la pluie, son armée ne se demanderait pas pourquoi il agissait ainsi. Il finit par arriver à son campement et reprit un air souriant mais faux cependant. Tous fêtaient leur victoire et il ne pouvait les empêcher, ils avaient gagné. Ils étaient libres, ils étaient leurs propres maîtres et pouvaient enfin aspirer au bonheur. Son âme voulait célébrer l’évènement mais elle était toutefois tiraillée par la perte occasionnée à son cœur. En ce jour de victoire, Alfred apprenait sa première leçon en tant que nation libre. Une nation ne peut pas écouter son cœur, elle ne peut pas être égoïste. Elle doit s’oublier pour rendre heureux son peuple. Alfred venait d’en faire la douloureuse expérience. Il venait d’abandonner la personne la plus chère à son cœur, après l’avoir d’une certaine façon trahi de la plus ignoble des manières. Tout ceci pour rendre heureux son peuple, pour calmer la colère et la souffrance qui le tiraillait. Mais il continuerait d’avancer, il ne regretterait jamais ses actes car cela rendrait la séparation davantage douloureuse. Il se battrait, irait de l’avant et peut-être qu’un jour, si tout allait bien, il pourrait demander pardon pour cet abandon. Peut-être qu’un jour, il pourrait expliquer la raison cachée derrière son choix.



MATTHEW WILLIAMS ♦♦♦ CANADA

Alfred F. Jones ♦ People need a hero, I'll be yours ~~ Canada10
Brother, together we will stand
« Fourteen years have passed since that day, your stories are the same but the ends have all changed. We laughed and we told jokes. It was like we were young again. It took all this to get us back together again. So brother, raise another pint ! I know there’s better brothers but you’re the only one that’s mine. I still look out for you no matter what you heard.»

© Murder by Death ## Brothers

La seule pensée cohérente qui venait à l’esprit de notre jeune américain en cet instant n’était pas bien éloquente. « What the… ?!? » De fait, le jeune adolescent n’était déjà même pas capable de formuler une phrase correctement. A sa décharge, il fallait bien avouer que la vision d’un énorme ours blanc – en peluche, certes, mais énorme tout de même – avait de quoi vous laisser coi. Qu’est-ce que cette chose faisait dans son salon, Alfred se le demandait bien. La jeune nation s’approcha lentement de ce mystérieux invité surprise tout en s’interrogeant sur l’expéditeur de la dite chose. Ok, qui aurait bien pu lui envoyer une peluche ? On pouvait de suite rayer Angleterre, il avait beau le traiter de gamin en permanence il n’irait tout de même pas jusque-là. Enfin… Non, bref, ne pas penser à Arthur. Donc, qui d’autre ? Pas Japon non plus, il savait bien quels étaient ses centres d’intérêts et les peluches n’appartenaient à aucune catégorie. Hum… Qui restait-il ? Alfred finit par stopper net son avancée quand il lui vint alors une idée. Et si c’était une idée foireuse de France ?!? Il fallait se méfier de l’eau qui dort, il tentait peut-être de tromper sa vigilance en l’amadouant avec un objet aussi mignon ? Oui, Alfred n’était peut-être pas le genre d’adolescent à se trimballer avec une peluche sous le bras mais il s’avère reconnaître lorsque la dite peluche était mignonne. Merci bien, il était certes huit heures du matin, ce qui en somme était très tôt pour notre jeune américain, mais il savait encore faire fonctionner ses méninges. Enfin, ça, c’est ce qu’il voulait nous faire croire bien évidemment.

C’est alors qu’un bruit de pas se fit entendre dans le couloir. Ahahahahaha ! Francis croyait duper le héros ! J.a.m.a.i.s ! Les héros ne se font jamais avoir, ils sont bien trop brillants pour cela. Alfred s’avança sur la pointe des pieds pour se planquer derrière le mur. Il allait choper l’arriviste quand il passerait le pas de la porte et l’aplatir comme une crêpe. Héhéhé, verra bien qui rira le dernier. Fier de son ingénieux plan (erm, soit, on se comprend), le jeune américain attendit patiemment et finit par alpaguer le visiteur qu’était… un jeune homme à la chevelure aussi blonde que le blé. Face contre terre, l’américain ne voyait peut-être pas le visage de l’inconnu mais qui aurait des cheveux blonds et longs ? Sa pauvre victime se débattait et poussé par la curiosité – parce que les américains sont des bêtes curieuses voyez-vous – Alfred se débrouilla pour retourner sa victime afin de voir son visage et… Minute !?! Matthie ? Mais… Mais… Mais… Ce n’était pas France ? A califourchon sur son pauvre frère, Alfred eu la décence de rougir avant de se relever en rigolant. Oui, un héros n’est jamais en faute alors il ferait passer cela inaperçu en riant à gorge déployée. Tok ! Canada (car il s’agissait bien de lui) se redressa en soupirant et se dirigea vers sa peluche avant de l’enserrer d’une poigne forte comme pour l’empêcher de s’échapper. Oh. Donc… C’était… Sa peluche… Ok… Alfred se sentit vraiment idiot sur le coup et se gratta la joue pour se donner contenance. Erm. Juste, Matthie se baladait avec une peluche, comment avait-il fait pour l’oublier ?


« Matthie, It’s nice to ya to come home ! Whatcha doin’ here ?!? Want to eat somethin’ ? »

Sans attendre de réponse, Alfred se dirigea vers la cuisine pour se concocter un petit déjeuner comme il les aimait. Lui, il avait faim, alors bah ce n’était pas grave si Matthew n’avait pas eu le temps de répondre, il le suivrait et puis voilà tiens. De toute façon, ils étaient habitués ainsi. Matthie soupirait mais il le suivait quand même toujours. Enfin, c’était le cas depuis que le Canada était indépendant. Autrefois… Ils en étaient venus à se battre l’un contre l’autre. Frère contre frère et tout ça à cause d’Angleterre. C’était toujours de la faute du vieux grincheux de toute manière ! Matthie n’était pas le genre à se bagarrer (et puis, même s’il l’avait été, se balader avec une peluche l’aurait de suite discrédité). Hélas, à l’époque, il n’avait guère eu le choix. Il était sous la tutelle d’Angleterre et ils avaient dû s’affronter. Alfred aurait préféré ne jamais en arriver là mais Arthur avait atteint sa fierté en apportant de l’aide aux indiens. Bon sang, pourquoi fallait-il qu’il se mette toujours dans ses pattes le vieux grincheux, hein ? Alfred finit par sortir une pizza du frigo et la jeta dans le micro-ondes avant de se retourner pour faire face à son frangin. Inutile de remuer le passé. Ils avaient fait face à cette guerre, ils avaient fait la paix, s’étaient réconciliés et maintenant ils étaient à coup sûr la relation internationale la plus procréative du monde moderne. Normal vous me direz, il était le héros et pas moins que son frangin. Alors, forcément, ils étaient les meilleurs ! La sonnerie retentit, signalant que la pizza était prête, et Alfred abandonna son frère pour manger, sans se soucier que cela puisse choquer toute personne normalement constituée de manger une pizza à huit heures et dix minutes…





ARTHUR KIRKLAND ♦♦♦ UNITED KINGDOM

Alfred F. Jones ♦ People need a hero, I'll be yours ~~ Alfred13
World Meeting with France
« Keep smilin’. Knowin’ you can always count on me for sure that’s what friends are for. In good times and bad times, I’ll be on your side forever more that’s what friends are for. Then for the times when we’re apart, well, just close your eyes and know these words are coming from my heart. As far as I’m concerned, I’m glad I got the chance to say thank you.»

© Stevie Wonder ## Friends

Un sluurp retentissant se faisait entendre dans la salle de conférence et pourtant, bien que d’ordinaire ce bruit énerve la plupart des occupants des lieux, aujourd’hui, bizarrement rien n’y faisait. Alfred continuait de siroter son coca-cola de façon si agaçante tandis que France et Angleterre se chamaillaient, again. Le jeune ne put s’empêcher de soupirer de manière dramatique en regardant ses deux aînés, ce qu’ils pouvaient être chiants parfois. Aussi loin que remontent ses souvenirs, il les avait toujours connus en train de se disputer. En y repensant bien d’ailleurs, même le jour de leur rencontre, ils n’avaient pas agi différemment. Il avait été considéré comme un jouet à l’époque entre les mains de deux gamins, désireux d’en être l’heureux propriétaire. Le jeune américain leva les yeux au ciel suite au dernier commentaire de Francis avant de reprendre là où il en était dans ses pensées. Oui, un simplet jouet qu’Arthur avait fini par gagner, bien que cela se soit joué à peu si on y regarde de plus près. La jeune nation ne pouvait même pas réellement expliquer pourquoi il avait fini par choisir l’anglais. Après tout, Francis était moins coincé, meilleur cuisinier et plus marrant (sans parler du fait qu’il n’avait pas des sourcils d’une taille anormale immense) mais voilà, c’était Francis. Pas Arthur. Alfred avait tendance à ne jamais laisser la raison l’emporter lorsqu’il s’agissait du britannique. Lorsqu’Arthur ramena encore une fois sur le tapis la perversité du français, le jeune américain se sentit obligé d’intervenir. Après tout, les amis, c’est fait pour s’entre-aider et se défendre, non ? Et puis, c’était un héros, han !

« Angleterre, Francis est peut-être un pervers mais toi tu cuisines comme un manchot. Tes scones sont infects et c’est à se demander comment je n’ai jamais été intoxiqué quand j’étais môme. Ahahahahaha »

Et voilà qu’il recommençait avec son rire enfantin, exaspérant. Arthur allait forcément arrêter de se chamailler pour venir le critiquer. Il le faisait toujours ! Sauf aujourd’hui, apparemment, il en avait décidé autrement. Satané britannique bouché et obtus, il le niait en bloc et recommençait à gueuler sur le français. Pfff, et après, on viendrait dire que c’était lui le gosse dans l’tas. N’importe quoi. Alfred poussa un long soupir exagérément dramatique avant de coller son visage contre la table. Il devait encore les supporter une heure, une maudite longue heure d’enfer avant la pause. Il pourrait aller ensuite manger dans un McDo et les oublier pour une demi-heure avant de les supporter à nouveau. Misère, seigneur tout puissant, balancez-leur un sort de mutisme !! Si seulement la magie du vieux grincheux fonctionnait vraiment… Un prénom ressortit dans le tas de phrases insensées que les deux autres prononçaient et Alfred se demanda qui était cette « Jeanne ». Elle avait l’air importante mais Alfred ne la connaissait pourtant pas. Ce n’est pas comme s’il s’intéressait à l’histoire des autres pays pour être honnête, sauf quand il apparaissait dedans bien évidemment ! Le reste, c’était superflu, on ne parlait pas du super-héros qu’il était alors… Alfred se redressa, soudain intéressé par la discussion, et il finit par comprendre qu’il s’agissait d’une personne importante aux yeux de France. Et Arthur l’avait exécuté, il avait purement et simplement exécuté cette femme. Alfred perdit le fil, le pourquoi du comment ne l’intéressait pas. Il ne retenait qu’une seule chose, Arthur méritait la haine du français, mine de rien.

France pouvait parfois être lourd avec ses sous-entendus graveleux mais il restait avant tout un ami. Il restait celui qui l’avait aidé à gagner la révolution. Il était celui qui l’avait soutenu lorsqu’il s’était rebellé contre l’autorité. Alors Alfred décida qu’il viendrait l’aider, qu’il prendrait sa défense car après tout, les amis, c’est fait pour ça, nan ? Surtout quand on a un héros pour ami, han ! Le jeune américain se redressa et quitta son siège pour se placer entre le français et l’anglais. Les mains sur les hanches et le regard menaçant – enfin tout est relatif, menaçant selon les capacités d’Alfred à être menaçant on va dire – il commença à sermonner l’anglais. Arthur en ramasserait pour son grade mais tant pis. Il était peut-être l’aîné mais il fallait bien de temps à autre lui rappeler qu’ils n’étaient pas sa propriété. France avait été là, l’avait soutenu lorsqu’il avait décidé pour la première fois de le signaler à Arthur et aujourd’hui, Alfred inversait les rôles. Une infime partie de son âme se détestait pour faire cela, pour infliger ce traitement à son ancien tuteur mais il le méritait d’une certaine manière. Malgré cela, il se sentait coupable car Francis n’était peut-être pas aussi blanc qu’il ne voulait le faire paraître. Pourquoi donc ? Tout simplement parce qu’il y avait des jours où le jeune américain venait à se demander si l’aide de Francis n’avait pas été l’une de ses nombreuses manœuvres pour faire enrager l’anglais. Mais même s’il l’avait aidé par intérêt, Francis l’avait tout de même fait. Le résultat restait le même alors aujourd’hui, Alfred prendrait sa défense. Point final.



Dernière édition par Alfred F. Jones ♦ USA le Sam 16 Juil - 0:26, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Alfred F. Jones ♦ People need a hero, I'll be yours ~~   Alfred F. Jones ♦ People need a hero, I'll be yours ~~ EmptySam 16 Juil - 0:06

KIKU HONDA ♦♦♦ JAPON

Alfred F. Jones ♦ People need a hero, I'll be yours ~~ Alfred14
Between friendship and hate
« This here is what you call domination. It's a combination of skill and concentration. So rise to the occasion, do something amazing.'Cause anything that I do, I dominate it. So just stay out of my way, it's something you should avoid. I think it's time to show the world what I got. Yeah, I think it's time I turned it up a noche.»

© Ezekiel Jackson ## Domination

Toute personne extérieure vous dirait qu’Alfred et Kiku étaient de bons amis, voir même très bons. Il est vrai qu’on les voyait souvent ensemble et qu’ils avaient plusieurs passions en commun. La technologie était loin devant les autres assurément. Mais… Les apparences sont parfois trompeuses. Oh, n’allez pas croire que le jeune américain n’appréciait pas le japonais, il ne faut pas non plus voir l’extrême opposé. Seulement, contre toute attente, Alfred était plus rancunier qu’il n’y paraissait. Pearl Habor n’était pas prêt d’être pardonné. Son peuple massacré n’était pas prêt à être oublié. Le jeune américain n’avait pas apprécié l’attaque des japonais. Le sept décembre 1941 resterait à jamais gravé dans son âme. Certes, nous étions en guerre à cette époque mais le fait d’avoir attaqué par surprise, ainsi, alors que les Etats-Unis d’Amérique ne prenaient pas encore part au conflit… Oui, c’était surtout ce fait – plus que l’attaque en elle-même – qui lui était resté en travers de la gorge. Le temps s’était peut-être écoulé depuis et les liens s’étaient améliorés mais Alfred n’hésitait pas à rappeler au japonais qui était « le maître » dans l’affaire. C’était l’armée américaine qui avait gagné. Hiroshima et Nagasaki étaient la preuve de cette supériorité. Mais me direz-vous, pourquoi donc cela ne se voyait-il point lorsqu’on les observait tous les deux attentivement ? L’art de la manipulation, vous connaissez ?!? Hé oui… Alfred a l’air tout gentil, tout mignon, mais il peut manipuler la situation à son avantage à la perfection. Aux yeux du monde, ce serait son attitude « boulet surpuissant » qui serait à l’œuvre mais…

Il n’était donc pas rare que Japon soit celui sur qui tout retombe lorsqu’Alfred organisait une fête. Noël, son anniversaire, un peu tout et n’importe quoi. Il usait de son petit regard de gamin triste d’être abandonné par son vieil ami et le tour était joué. Il faut dire que Kiku était une cible facile. D’un point de vue extérieur, l’affaire était tellement subtile que quiconque se dirait qu’il s’agissait d’un gamin et que comme tout gamin qui respecte, il abusait de son regard de chiot battu pour obtenir ses caprices. Mais ce n’était pas ainsi que cela se déroulait dans la petite tête d’Alfred. Non, c’était une manière subtile de dire « Hey, Kiku, tu te souviens de Pearl Harbor ? Moi, oui. Alors paie et peut-être qu’un jour, je te pardonnerai ! ». Il en allait de même lorsqu’il affrontait le japonais dans le milieu des jeux vidéo. « Tu as lancé la Playstation ? Je lancerai la Xbox. Et crois-moi, je serai un sérieux concurrent mon grand. Tu n’es pas prêt de gagner sur moi, dans quelque domaine que ce soit ! » On ne le dirait pas ainsi mais le gamin était très rancunier. Alors oui, il est vrai que certaines mesures prises par l’américain étaient moins subtiles. Comme celle d’interdire la présence d’une armée au Japon. « Tu auras des bases américaines sur ton territoire Kiku, c’est comme ça. Réfléchis deux fois plutôt qu’une la prochaine fois ! » Soit, tout ceci dépeint un portrait bien négatif de l’américain, n’est-il pas vrai ? Or, un héros n’est pas le mauvais de l’histoire, jamais ! Alors il est vrai que parfois, son amitié était réellement sincère.

Il était heureux quand Kiku venait l’épauler lorsqu’il regardait des films d’horreur. Car après tout, il était le seul à n’avoir encore jamais osé l’envoyer paître bien loin. Il s’accrochait au japonais comme un koala s’accrocherait à un arbre et il devait bien avouer que sa poigne était si forte que son ami devait souvent ressortir de sa maison avec des bleus sur l’avant-bras. Il adorait quand Kiku lui passait des jeux vidéo gores. Il s’amusait comme un fou à le traumatiser par la suite et c’était hilarant ! D’ailleurs, il ne comprenait pas comment le japonais pouvait être choqué pour si peu alors qu’il ne tremblait pas devant un film d’horreur. Brrr… Il était aussi heureux de visiter le Japon pour y découvrir un univers si différent du sien. La nourriture japonaise n’équivalait certes pas ses McDo mais elle n’était pas si mauvaise que ça. Loin de là même. Et puis, après tout, même si ego était surdimensionné (et pas qu’un peu…), Alfred savait apprécier les autres cultures à leur juste valeur. Erm… Cette phrase aurait tout son sens si on omettait le fait qu’il veuille en règle générale implanter sa culture partout dans le monde. Mais chuuut… Alfred n’était pas du tout dominateur ! Que neni. Il… Il… Il aimait juste partager son pouvoir, sa culture, son style alimentaire (en somme, à peu près tout pour faire court) avec le reste du monde. Comme on aimerait partager des souvenirs de vacances avec ses amis. Oui, voilà. Ce n’était clairement pas pour se la péter et tenter de plier tout le monde à suivre son mode de vie. Nooon, mais quelle idée. Erm…





IVAN BRAGINSKI ♦♦♦ RUSSIE

Alfred F. Jones ♦ People need a hero, I'll be yours ~~ Russie10
I'll be the one reaching the moon!
« Now the dark begins to rise, save your breath it’s far from over. Leave the lost and dead behind. I don’t want to change the world, I just want to leave it colder. I will not fall, I will not break. I will take your breath away. Watch the end from dying eyes. And I’ll survive, paranoid I have lost the will to change. And I am not proud, cold blooded, fake, I will shut the world away. »

© Benjamin Breaking ## I will not bow

Un jeune homme blond était planté dans un coin de la pièce, tâchant de passer inaperçu aux yeux de la foule. Face à lui se tenait le président Nixon en compagnie de Leonid Brezhnev, représentant de l’URSS. Après des années de lutte acharnée, les deux nations avaient décidé de lancer un projet commun dans l’espace. Il leur avait fallu trois années pour mettre ce projet en marche mais ils avaient finalement réussi et aujourd’hui, les représentants des deux nations annonçaient avec fierté le décollage de Soyuz 19 à 12 :20 GMT. Nous étions le quinze juillet de l’année 1975. L’équipe d’Apollo serait envoyée dans quelques heures. Aujourd’hui, le monde pouvait souffler. Aujourd’hui, le peuple pouvait enfin voir la lumière au bout de cet interminable tunnel. Pourtant, Alfred ne se sentait pas totalement convaincu. Ce projet ne suffirait pas à Ivan pour lui faire gagner sa confiance. Il faut se méfier de l’eau qui dort, elle peut être imprévisible et vous noyer en l’espace d’un instant. Le jeune américain en avait bien conscience et tandis que les journalistes interrogeaient les deux représentants, Alfred toisait le russe. Ce foutu sourire affable était collé sur ses lèvres alors que son regard signifiait clairement que rien ne changerait. Non, cette guerre froide n’était pas prête de s’arrêter aujourd’hui. Les deux nations le savaient que les efforts orchestrés par leurs peuples ne leur suffiraient pas. La paix viendrait plus tard mais certainement pas ce soir. La conférence prit rapidement fin et la jeune nation quitta les lieux discrètement, n’ayant clairement pas envie de discuter avec le président.

Comment était-il supposé sourire et prétendre que tout allait s’arranger alors que son cœur lui disait d’agir dans le sens contraire ? Oui, il ne voulait pas que cette guerre s’arrête. Comment le pourrait-il sincèrement ? Alfred s’était battu jadis contre Arthur pour obtenir sa liberté, pour être enfin indépendant et permettre à son peuple de vivre et d’entreprendre cette recherche du bonheur qui lui était si chère. Alors, franchement, comment pouvait-il faire semblant de devenir allié avec les russes alors que leurs idéaux étaient aux antipodes des siens ? C’était tout bonnement impossible. Il le refusait quand bien même il avait conscience que cela serait profitable à son peuple de ne plus sentir une menace sur sa tête en permanence. Mais il ne pouvait pas, non… Il… Il n’avait pas affronté Arthur, il n’avait pas perdu ce qui lui était le plus cher au monde pour en arriver à retourner sa veste et laisser Ivan mener sa petite existence communiste sans broncher. Non, ce serait… Ce serait… Alfred, de frustration, cogna contre le mur qui lui faisait face. Les jointures en sang, il regarda son hémoglobine couler avec un sourire malsain. Il en était hors de question !! Cette guerre qui l’avait conduite à l’indépendance, ce serait la bafouer, ce serait malmener les quelques souvenirs épars qui lui restaient s’il se mettait à accepter que les russes puissent mener ce genre d’existence. Enervé, la jeune nation quitta précipitamment les lieux afin de respirer un grand bol d’air frais. Il fallait qu’il se calme. Soudain, une chevelure grisâtre le fit tiquer et il s’avança dans la direction du russe.


« Привет Ivan. Tu as peut-être endormie la méfiance de mon peuple mais jamais tu ne feras pareil avec la mienne. Je t’ai à l’œil, et si je ne m’abuse, je pense que c’est réciproque. Tu m’as à l’œil, n’est-ce pas ? »

Le jeune américain cessa de toiser son rival et porta son regard sur l’horizon. Dans quelques heures, on verrait Apollo décoller depuis cet endroit. Dans quelques heures, les américains rentreraient dans la course. C’était frustrant de devoir laisser l’autre crétin partir en premier. Le plus jeune se mit à serrer des poings furieusement avant de partir, sans ajouter un mot de plus. Ils n’avaient rien à se dire. Ils étaient différents, opposés et Alfred n’abdiquerait jamais. Il se battrait pour défendre ses idéaux, même si cela portait préjudice à son peuple. Cette fois-ci, il écouterait son cœur et non sa raison. Un éclair de rage traversa son regard d’ordinaire si jovial alors qu’Alfred hélait un taxi. Foutu russe et foutu soviets. Il les écraserait tous, jusqu’au dernier ! C’était la première fois qu’il écoutait son cœur, même lors de la révolution, il avait écouté son peuple… Même lorsqu’il avait dû l’abandonner, il avait choisi de le faire… C’était frustrant de se rendre compte que cet évènement – marquant pourtant – n’avait pas réussi à gagner face à cette guerre qu’il menait actuellement. God bless America. Oui, Alfred pria ce soir-là pour que les russes crèvent les uns après les autres. Il pria pour que son cœur arrête de saigner, il pria le seigneur pour le salut de son âme également. Bien qu’inconsciemment. Mais surtout, surtout, il demanda pardon aussi à son ancien tuteur. Ce dernier ne le serait jamais mais ce n’était peut-être pas plus mal après tout.


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