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 Dur comme le diamant, noir comme le charbon [R-18]

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Lovino V. / South Italy

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MessageSujet: Re: Dur comme le diamant, noir comme le charbon [R-18]   Dur comme le diamant, noir comme le charbon [R-18] - Page 2 EmptyVen 24 Fév - 23:51

    D'une part, il aurait pu la contempler longtemps, rester face à elle en se décrivant mentalement chaque aspect de cette superbe plastique que la Belge dissimulait sans la cacher. La vapeur et l'eau floutaient les contours du corps, les suggéraient, les teintaient d'une touche d'irréalité - le monde extérieur n'était plus, il n'existait pour le moment qu'eux deux dans cette pièce voilée, onirique.

    Et de l'autre, il voulait la prendre tout de suite, s'emparer de cette femme qui s'offrait à lui, serrer, sentir cette chair contre la sienne, la goûter puis la consommer, faire l'amour à l'être le plus attirant que Dieu eut créé sur ces terres. Entre son esprit romantique et le désir physique qui le rongeait, c'était un combat difficile que l'Italien menait contre lui-même.

    Il frôla des lèvres cette main qu'Hanne lui tendait, lui adressa un regard brûlant.

    — Non, et puis, je n'ai pas le souvenir d'avoir jamais eu aussi chaud que maintenant.

    La chemise tomba, de même que l'unique habit qui lui restait ensuite. Doucement, Lovino se glissa dans l'eau, juste en face de la jolie blonde. Leur jambes se touchèrent, se croisèrent, tandis que le jeune homme se penchait vers sa compagne pour l'embrasser, une main effleurant la fine épaule, glissant sur la peau humide et tiède. Et si il tremblait légèrement, c'était par impatience. Elles étaient loin, les années de l'innocente enfance.
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Hanne de Boeck / Belgique

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MessageSujet: Re: Dur comme le diamant, noir comme le charbon [R-18]   Dur comme le diamant, noir comme le charbon [R-18] - Page 2 EmptyDim 11 Mar - 0:18

    Rital jusqu'au bout des ongles le Lovino. Hanne s'était presque attendue à voir l'eau bouillir quand Lovino s'y immergea, tant le feu qui le brûlait semblait puissant. Elle en sentait les émanations sous la main de l'Italien, main brûlante comme chauffée au fer-blanc. Si brûlante que l'eau sur l'épaule de la Belge aurait pu se transformer en vapeur.

    Ils n'étaient plus des enfants depuis longtemps, et même s'ils étaient des nations, ils avaient des corps et avec cela, les appétits qui vont avec. Hanne s'était rapprochée de Lovino – leurs corps étaient déjà pratiquement entremêlés à cause de l’exiguïté de la baignoire. Elle sentait ses seins se plaquer contre le torse de l'Italien, alors qu'elle l'embrassait. Pas le baiser chaste, mais celui de l'amante qui se laisse aller à sa passion.

    Un petit hoquet de surprise la prit, lorsqu'elle sentit la réaction de l'Italien. Hoquet qui se transforma en rire un peu gêné. Ce n'était pas qu'elle n'avait jamais fait cela – un certain Antonio pourrait témoigner – mais elle sentait qu'avec l'Italien elle entrait sur un terrain plus dangereux. Un terrain où elle pourrait être croquée en moins de deux bouchées, comme une vulgaire souris.

    — Tu crois vraiment qu'on va être à l'aise à le faire ici ?

    Pas franchement envie d'être plaquée contre le carrelage (et d'entendre des mots crus en italien). Un peu de douceur que diable, elle ne voulait pas finir avec des bleus plein le corps.
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Lovino V. / South Italy

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MessageSujet: Re: Dur comme le diamant, noir comme le charbon [R-18]   Dur comme le diamant, noir comme le charbon [R-18] - Page 2 EmptyMer 21 Mar - 18:51

    Comme tout Méditerranéen, Lovino avait le sang chaud. Le sang chaud de la passion, de l'amour. Celui qui aimait, qui désirait et ne le faisait jamais à moitié. Cette ardeur, l'Italien l'avait toujours dédiée aux femmes. Pas aux conquêtes, pas à la guerre, non. De toutes manières, le temps qu'il devienne grand, l'ère des batailles pour les terres était terminée. Et il était resté enfant longtemps, si longtemps...Toutes ces années à n'avoir aucune idée de ce qu'était l'amour adulte, à rester rêver aux câlins chastes des jolies filles qui gloussaient en croisant ce gamin si mignon dans sa robe rose. La Belgique avait été de celles-là.

    Et maintenant, c'était bien différent. C'était lui qui prenait ces demoiselles dans ses bras et c'étaient elles qui portaient des robes. Même si elles ne les gardaient souvent pas très longtemps, entre ses mains. À présent, Hanne...Elle n'était plus cette jeune femme inaccessible de ses souvenirs. Elle était là, contre lui, ses seins délicats reposant sur son torse, ses lèvres dévorant les siennes. Et lui, en mâle normalement constitué, ça lui plaisait, bien évidemment.

    Jusqu'à ce qu'elle e fasse revenir un peu sur Terre. Ah, la baignoire. Oh, le confort. Eh, peut-être. Pourtant c'est elle qui l'avait emmené là, en quelques sortes...Bah, qu'à cela ne tienne. Il pourra bien patienter le temps de faire le trajet jusqu'à la chambre, par exemple. Oui, une chambre, c'était ce qu'il fallait.

    — Tiens-toi bien alors, amore mia.

    Sans traîner, mais avec douceur, il la souleva. Elle était si légère. L'eau ruisselait sur le carrelage, puis le plancher mais Lovino n'en avait que faire. Ça séchera, et au pire, un coup de serpillère et on n'en parlera plus. Une fois dans sa chambre, il déposa délicatement la jolie Belge dans le lit, les draps frais contrastant avec la chaleur de l'eau dans laquelle ils se trouvaient auparavant. Il se pencha sur elle, son souffle se mêlant au sien, avant de l'embrasser tout en laissant une main aller caresser ses cuisses. La nuit sera longue, certes, mais il ne la laissera pas s'ennuyer.
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Hanne de Boeck / Belgique

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MessageSujet: Re: Dur comme le diamant, noir comme le charbon [R-18]   Dur comme le diamant, noir comme le charbon [R-18] - Page 2 EmptyJeu 3 Mai - 0:57


    Doit-on vraiment décrire ce qui se passa cette nuit-là ? Ou doit-on laisser la scène et tous ses détails à leurs seuls participants ? Si quelqu'un avait collé son visage contre la fenêtre aux volets non clos, il aurait pu assister aux ébats des deux nations. Ébats ponctués de soupirs, de gloussements mal réprimés et autres sonorités bien particuliers à ce genre d'activités.

    Ils avaient fini, leurs corps entremêlés, sentant la sueur sur leurs corps qui se refroidissaient lentement. Hanne avait fermé les yeux. Elle voulait demeurer là, dans le creux de ces bras, sentir le coeur de Lovino battre sous son oreille. C'était une envie mièvre à souhait, mais c'était son envie.

    Elle finit tout de même par rouvrir les yeux, regarda le visage de Lovino assoupi. Dans son sommeil les traits s'étaient détendus - il semblait presque fragile, il n'y avait plus cet air arrogant qu'il adorait arborer en toutes circonstances. Il semblait aussi fragile qu'un simple humain.

    Du bout du doigt, Hanne lui caressa le menton, sourit en sentant les poils drus sous sa peau. Il était bien loin le petit duvet du jeune adolescent - c'était un homme accompli qu'elle avait en face d'elle. Un homme qui dormait avec la satisfaction du devoir accompli, le ronflement avec. Avec un sourire, Hanne lui frappa doucement les côtes en espérant faire taire la locomotive.
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MessageSujet: Re: Dur comme le diamant, noir comme le charbon [R-18]   Dur comme le diamant, noir comme le charbon [R-18] - Page 2 EmptyMer 16 Mai - 16:46

    Comme il avait aimé sentir le corps de Hanne sous lui, corps gracieux autant épargné par le temps que marqué par son histoire. Ses mains blanches, fines, avaient tantôt caressé ses cheveux, tantôt griffé son dos, et il avait tant embrassé ses lèvres douces et gourmandes, et il se souviendra longtemps de tous ces détails qu'il taira au monde, car cela ne regardait personne d'autre qu'eux.

    Eux, durant cette nuit où ils se sont abandonnés l'un à l'autre, jetant le reste aux oubliettes. Une nuit durant laquelle ils n'avaient plus été Belgique et Italie du Sud. Seulement Hanne et Lovino. Juste une femme et un homme que rien ne distinguait des autres humains.

    Et maintenant, l'italien dormait paisiblement, heureux et tranquille, serrant doucement sa compagne entre ses bras. Peut-être qu'il rêvait même d'elle, et peut-être qu'au final tout ça n'avait été qu'un rêve. Très beau, mais irréel. Or, il entrouvrit un oeil en sentant quelque chose contre ses côtes, et il la vit, souriante, le regardant elle aussi. Alors tout ça était donc vrai.

    Soulagé, il lui rendit son sourire et referma les yeux en se blottissant davantage contre elle. Il était si bien installé, pour rien au monde il ne quitterait cette place douillette à souhait. Et pourtant.

    — C'est quelle heure ? Le matin, déjà ?

    Sa voix encore lourde de sommeil semblait boudeuse, mais qui, au réveil, pouvait se vanter d'avoir le ton clair d'un rossignol ?
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Hanne de Boeck / Belgique

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MessageSujet: Re: Dur comme le diamant, noir comme le charbon [R-18]   Dur comme le diamant, noir comme le charbon [R-18] - Page 2 EmptyLun 21 Mai - 0:04

    Hanne avait la tenace impression d'avoir un gros chat collé à elle. Un gros chat ne voulant pas sortir du lit avant une heure bien avancée de la journée. Riant doucement, elle secoua les mèches brunes.

    — Oh il doit être déjà neuf heures, voire plus.

    La Belge allait justement le vérifier quand le portable se mit à vibrer sur le sol - comment avait-il atterri-là d'ailleurs ? La main stoppée à quelques centimètres de l'objet qui se déplaçait lentement sous les vibrations qui le secouait, Belgique regarda le nom qui s'était affiché sur l'écran. Cet homme avait vraiment le chic pour intervenir au mauvais endroit, au mauvais moment. Enfin il aurait pu téléphoner hier soir en plein ébat - chose qu'Hanne aurait difficilement pardonné.

    Sortant à demi du lit pour attraper le portable, Hanne le tint à quelques centimètres de son oreille avant de répondre. Comme prévu la voix si suave et enjouée de son frère se fit entendre.

    — Doucement Nether, je me réveille juste et... Si j'ai bu ? J'ai le droit non, rappelle-moi qui m'a fait siroter de la bière dès le biberon. Oui, toi, alors te la ramène pas, tu me feras la leçon le jour où je te retrouverais pas avec une pipe dans la bouche, et l'autre dans celle d'une de tes prostituées. Et je parle comme je veux, je suis adulte !

    Hanne adorait son frère, mais parfois il pouvait être d'une gaminerie exemplaire. Et s'il ne faisait pas près de deux mètres, sûr qu'il se serait pris des gifles. Enfin c'était déjà arrivé - il fallait juste laisser le temps à Hanne d'attraper un tabouret.

    — Oui je reviens au pays dans quelques jours, j'ai bien le droit à des vacances. Oui je passerais te voir. Bon tu veux quoi, que je t'achètes aussi une baguette sur le chemin du retour ? ... Ouais c'est ça, bye.

    D'un geste rageur, Hanne mit fin à la conversation, et reposa le portable sur le sol avec un soupir. En quelques secondes son frère venait de lui briser la bonne humeur. Elle venait de tomber - pouf ! - comme un soufflé sorti trop tôt du four.

    — Ce qu'y m'énerve ce Hobbit... lâcha-t-elle en se laissant tomber en arrière, tête sur les jambes de l'italien demeuré dans le lit.
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MessageSujet: Re: Dur comme le diamant, noir comme le charbon [R-18]   Dur comme le diamant, noir comme le charbon [R-18] - Page 2 EmptyLun 2 Juil - 3:32

    9 heures, c'était bien trop tôt pour Lovino. Du moins, pour un Lovino en vacances qui n'avait pas de tomates à aller récolter, ou qui n'avait pas de filles à aller charmer, étant donné que l'une d'elle, spécialement ravissante, se trouvait déjà à ses côtés. Il donnerait bien tout pour rester au moins une heure de plus à somnoler, blottit contre elle. Ça aurait été possible, si seulement l'appel que Hanne reçut n'acheva pas de le réveiller.

    Il comprit tout de suite de qui il s'agissait, la devinette n'étant pas non plus des plus difficiles. Ah, Nether. La grande asperge à écharpe, l'éternel boudeur silencieux, le baby-sitter le plus nul de l'Histoire, le mec le plus débauché qui soit avec sa weed, sa bière - d'accord niveau alcool il était loin d'égaler certaines autres nations - et ses putains... Ah, la fabuleuse nation qu'était les Pays-Bas. D'accord, l'Italien n'était pas bien tendre avec ce dernier, mais il faut dire que, comme de nombreuses autres nations, il ne l'avait jamais franchement apprécié. En même temps, il faut dire qu'à l'époque où le brun se promenait en robe rose, le grand blond avait tendance à lorgner dessus et ça, c'était passablement désagréable.

    Sans compter que, sachant que ce type avait un côté grand frère protecteur et possessif, si il était mit au courant des événements de cette nuit, Lovino ne serait pas surprit de le voir débarquer d'un coup et lui faire passer un mauvais quart d'heure pour avoir osé toucher à sa chère soeur.

    Bon sang mais laisse-la vivre, bordel, elle est adulte depuis longtemps alors laisse-là faire ce qui lui plaît, maledetto cazzo.

    Nul doute que si il avait pensé à haute voix, il finirait très mal. Comme quoi, même les grandes gueules savent se la fermer parfois. Et surtout, il n'aurait pas voulu jeter de l'huile sur le feu de la dispute fraternelle entre la Belge et le Néerlandais. Il se contenta d'avoir le sourire de circonstance, celui qui est désolé pour le différend occasionné, mais aussi un peu bravache, se moquant de celui qui ignorait tout de ce qui se passait ici tandis que Lovino passait du bon temps avec Hanne.

    Le jeune homme se redressa légèrement, regardant son amante qui avait prit ses jambes comme nouvel oreiller. Il vit bien qu'elle était contrariée, et il comptait bien pouvoir lui changer les idées.

    — T'en fais pas, bella, tu n'as pas à penser à lui alors que tu prends du repos. Quelques jours de vacances, comme tu dis.

    À ces mots, il se montra plutôt enjoué, vu que ça voulait bien dire que Hanne pouvait encore rester un moment en Italie.

    — D'ailleurs, tu peux rester ici autant de temps qu'il te plaira, ta compagnie est des plus agréables. Compte sur moi pour rendre ce séjour aussi bien que tu puisses l'imaginer.

    Après tout, il y avait la Méditerranée pas loin, et puis, il suffisait de demander et on pourrait aller visiter d'autres villes, faire du shopping un peu partout, profiter des spécialités italiennes... La Belge avait son dévoué serviteur prêt à exaucer tout ses voeux. Lovino comptait bien profiter d'être capable de lui faire plaisir, car de lui à elle, c'était bien plus qu'une histoire d'un soir.
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