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 [ Décembre 2010 ] Snowy Winter Hungario-Canadian Craziness!

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MessageSujet: [ Décembre 2010 ] Snowy Winter Hungario-Canadian Craziness!   [ Décembre 2010 ] Snowy Winter Hungario-Canadian Craziness! EmptyJeu 6 Jan - 17:16

L'un des nombreux avantages d'être une Nation – et il y en avait certains, on pouvait croire Elizabeta sur paroles – était l'accès total et illimité aux infrastructures militaires et civiles du pays qu'on représentait. L'escouade de soldats qui avaient pris le vol direct Budapest – Ottawa effectué par un avion-cargo des forces hongroises ignorait l'identité de la jeune femme enjouée qui voyageait à leur côté.
Ce n'était pas un membre du gouvernement, ni une gradée ; mais son visage et ses manières leur étaient pourtant familiers, bien qu'ils n'eut su dire pourquoi. Elle avait été traitée avec le plus grand respect par tout un tas d'officiers qui l'avait accompagnée jusqu'aux portes de l'appareil, mais depuis le décollage, elle n'avait rien fait de plus suspect que regarder le ciel et lire paisiblement des bandes dessinées japonaises, prenant des notes de temps en temps.
Lorsque l'avion atterrit à l'aéroport international MacDonald-Cartier, la civile fut galamment conduite en premier en dehors de l'appareil, traversa le tarmac et disparut rapidement entre les flots de voyageurs. Une heure plus tard, les soldats l'avaient déjà oubliée.

Elizabeta émergea des portiques de sécurité un grand sourire aux lèvres et une énorme valise sous chaque bras. Nullement effrayée par les flux de vacanciers, hommes d'affaires et badauds en tout genre qui l'entourait, elle se fraya un chemin hasardeux jusqu'à une des petites boutiques du hall d'entrée, qui vendait de la poutine et des gaufres au sirop d'érable. L'odeur était alléchante et la vue bien plus encore. Bien qu'elle eût mangé dans l'avion, les repas lyophilisés n'avaient jamais été le truc d'Hongrie. Et le voyage avait duré une bonne quinzaine d'heures, elle avait les jambes en coton... La Nation faisait les cents pas autour de ses baguages, ravie, excitée.

… Que faisait Elizabeta à Ottawa, exactement ?
La réponse était très simple : elle prenait des vacances. Ses relations avec Canada s'était franchement améliorée depuis la fin de la guerre – dès le milieu des années 50, le blondinet avait accepté sans arrière-pensée des vagues d'immigration successives de son peuple, toujours avec le sourire et la volonté de bien faire. Cela avait profondément touché Hongrie, qui lui en était redevable pour les siècles à venir. Depuis quelques temps, les deux Nations se rendaient visite régulièrement. Bien sûr, Elizabeta était on ne peut plus médiocre en Hockey sur glace et Matthew ne savait pas cuisiner le chou farci, mais leur amitié progressait durablement.

Il fallait qu'elle patiente, l'arrivée de Matthew ne saurait plus tarder maintenant – c'était bien leur lieu de rendez-vous, non ? « Sweet Polar Bear's Snacks », non ? Elle ne se trompait pas ? Elle vérifia le message envoyé par son ami lors de leur mise au point par Internet, pouffa au passage en entendant des compatriotes se réjouir dans leur langue maternelle d'être enfin arrivés et en conclut que non, elle ne s'était pas trompée, et que non, il ne fallait pas qu'elle achète ces gaufres – son économie ne pouvait pas exactement se le permettre en ce moment. Il fallait préparer sa présidence de l'Europe, après tout, et gérer ses troubles sociaux. Oh, elle allait leur montrer... Oui, elle leur montrerait... Mais elle n'était pas ici pour ça, n'est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: [ Décembre 2010 ] Snowy Winter Hungario-Canadian Craziness!   [ Décembre 2010 ] Snowy Winter Hungario-Canadian Craziness! EmptySam 8 Jan - 2:11

Le soleil pointait tardivement son nez pour venir caresser chaleureusement celui du prince aux bois dormant, sagement assoupi aux côtés de son ours blanc. Matthew fronça légèrement les sourcils ; il était huit heures passées, mais le froid ne l'encourageait pas à se lever. Il ouvrit doucement les yeux, avant de se rappeler qu'il attendait une invitée.

     « C'est déjà cette heure là ?, » remarqua-t-il sur le réveil posé en face de lui, « Vite, il faut que je commence à préparer la viande ! »

En effet, le canadien avait promis à son amie de lui préparer du smoked meat, et au feu de bois, s'il-vous-plait. Les yeux encore endormis, il attrapa ses lunettes, toujours à la même place sur sa table de nuit, et, Kumajirô sous le bras, alla chercher la poitrine de bœuf dans son frigo. Il fallait avouer, Canada n'était pas un grand chef. Il s'était même vite laissé conquérir par les hamburgers de son frère et la délicieuse cuisine de Chine, à vrai dire. Mais voilà qu'il s'était engagé à préparer un délicieux repas sans même être assuré du résultat... Heureusement, il avait prévu des pancakes au sirop d'érable pour le dessert, servies juste après un Cendrillon, la fierté fromagère de son pays. Et pas mal de bière pour tout le repas.
Avec plus ou moins d'entrain — et en apnée, viande crue oblige — le jeune homme toujours vêtu de son pyjama blanc neige commença sa préparation, coupant la viande et l'assaisonnant d'épices. Finalement, c'était peut-être une bonne chose de ne pas avoir beaucoup d'amis, il ne ferait pas ça tous les jours ! Enfin, en dix minutes, l'affaire était bouclée, il n'avait plus qu'à poser sa viande sur le feu de cheminée.
Une fois ce dur labeur terminé, Matthew mit un peu d'eau à chauffer pour son chocolat chaud et alla enfiler aussi rapidement que possible un pull et un jean solide, avant de se ramener, une couverture sur le dos, pour regarder Teletoon avec son animal de compagnie.

     « Je crois qu'il est temps d'y aller Kumajirô, » averti le blondinet. « Elizabeta va nous attendre. »
     « Qui ? »

Canada ne réfléchit même pas, cette question s'adressait à lui. Son ours se rappelait surement mieux de leur jolie hôte que de son propre maître. Il ne prit donc pas la peine de répondre, et s'habilla chaudement. Bonnet rouge, OK. Moufles rouges, OK. Bottes rouges, OK. Si le reste de ses vêtements étaient plutôt clairs, Hongrie n'aurait tout de même pas de mal à le voir.
Où avait-il fixé le lieu de rendez-vous déjà ? Canada sorti d'une poche de sa doudoune son Blackberry — un sublime engin dernier cri, Matthew était très friand de nouvelles technologie. « Sweet Polar Bear's Snacks » ? Ce n'était pas très loin de chez lui, il serait là d'une minute à l'autre.

En effet, quelques pas suffirent pour qu'il voie la dynamique hongroise s'affairait autour de ses bagages. Était-il en retard ? Il pensait s'y être pris à temps... Peut-être était-ce la jeune femme qui était en avance. Canada accéléra le pas — on ne fait pas attendre une femme — se rappelant du feu qui l'attendait chez lui. Il n'osa pas faire de grand signes à son amie, bien qu'il eût envie d'avertir toute la population canadienne que c'était bien lui qui recevait cette superbe étrangère chez lui. Canada n'était pas un séducteur dans l'âme, mais ne pouvait qu'être fier d'avoir était remarqué par quelqu'un qui ne lui marchait pas sur les pieds, et qui plus est était une jeune fille raffinée. Canada arrêta un peu sa course, gêné par un ours qui pesait lourd sur ses bras et demandait sans arrêt qu'on le nourrisse, pour reprendre son souffle. Puis continua de plus belle, faisant fi des plaintes de Kumajirô, ragaillardi par un sourire de son invitée qui l'avait repéré dans la foule. Il était à quelques mètres d'elle pourtant, et malgré son accoutrement voyant, personne n'avait réussi cet exploit jusqu'ici.

« How are you ?, » demanda le jeune homme un peu essoufflé en prenant les valises de Hongrie — il n'en a peut-être pas l'air, mais son entraînement au hockey l'a rendu fort.

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MessageSujet: Re: [ Décembre 2010 ] Snowy Winter Hungario-Canadian Craziness!   [ Décembre 2010 ] Snowy Winter Hungario-Canadian Craziness! EmptyDim 9 Jan - 5:03

Un dernier tour sur elle-même, un dernier regard à deux beaux soldats revenant d'Afghanistan et, à peine le temps de s'en remettre que Matthew était déjà là, son ours polaire dans les bras et son éternel sourire sur les lèvres. Comme avait-elle pu avoir du mal à le voir pendant toutes ces années ? Il était si craquant ! Ses grands bleus et son auréole de cheveux blond faisaient presque oublier qu'il tenait fermement contre son cœur une créature capable de déchiqueter un homme en deux, qu'il était une des grandes nations de ce monde et qu'il pourrait lui infliger d'important dommage d'une simple tape dans le dos un peu trop prononcée. « Qu'importe, » songea-t-elle, « il est trop mignon ! ».

« Matthew, je suis ravie de te revoir ! I'm fine, what 'bout ye? » D'un air enjoué, elle lui claqua une bise sur chaque joue. Quelques passants se retournèrent, remarquant moins le blondinet en rouge vif que l'accent balte à couper au couteau biélorusse. Son Anglais laissait encore à désirer, mais c'était l'intention qui comptait, n'est-ce pas ? Les Nations ne souffraient pas des barrières de la langue, fort heureusement.
« Cet aéroport est super, le coin a l'air d'avoir changé depuis la dernière fois que je suis venue... » Enchaîna-t-elle en le suivant, après l'avoir remercié. Inutile d'essayer de le convaincre qu'elle pouvait porter ses valises : élevé par un séducteur, Francis, et un gentleman, Arthur, il aurait été impossible à Canada de la laisser transporter ses baguages elle-même. Elle lui emboita donc le pas, avant de le rattraper pour marcher à son niveau, gratifiant Kumajirô d'une grattouille derrière les oreilles. « Et bonjour, toi ! » L'ourson lui répondit qu'il avait faim – rien de nouveau sous le soleil canadien.

« J'ai prévu quelques cadeaux, un hélico militaire les déposera demain midi... Il n'y avait plus de place dans la soute de mon vol, désolée. C'est vraiment très gentil à toi de m'accueillir ! Je suis super contente ! »

L'air froid lui embrasa les joues alors qu'ils sortaient de l'aéroport et partaient en direction de la demeure du cadet de la famille Gros-Sourcils. Elizabeta devait reconnaître, sur cet aspect, que Mattie tenait plus de Francis que d'Arthur, ce qui n'était pas forcément un mal. Oh, bien sûr, elle trouvait Angleterre tout à fait charmant, et elle ne devrait pas se permettre de détailler ainsi son très cher hôte, mais... Mais quand on vendait à prix d'or, à des clients souhaitant rester secrets, des livres illustrés par Kiku et dont on avait écrit le scénario, il fallait garder un œil sur ses personnages, n'est-ce pas ?
Et Matthew vu de près était encore mieux que dans ses souvenirs. En parlant de souvenirs...
« Mais tout a changé, ici ! » S'écria-t-elle dès le premier tournant. Les immeubles étaient plus grands, les avenues plus larges et les voitures plus nombreuses, sans parler des panneaux publicitaires géants, de la mode vestimentaire et de milles autres choses. « Je vie vraiment un demi-siècle en arrière... » Ajouta-t-elle dans un souffle.
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MessageSujet: Re: [ Décembre 2010 ] Snowy Winter Hungario-Canadian Craziness!   [ Décembre 2010 ] Snowy Winter Hungario-Canadian Craziness! EmptyMar 11 Jan - 18:38

Les lourdes valises au bras, Canada avançait péniblement, d'autant plus qu'il était encore gêné par les bises qu'il venait de recevoir. Hongrie n'avait même pas vu qu'il lui avait tendu la main. Matthew était plutôt content de pouvoir être en contact avec une autre personne que ce ventre sur patte qu'il tenait dans ses bras, mais il n'avait juste pas anticipé la familiarité de leur rencontre. Il n'avait pas prévu non plus que les bagages de la demoiselle soient si lourds ; mais qu'y avait-il de si pesant à l'intérieur...? Le galant jeune homme osa un coup d'œil vers l'ouverture du sac le plus lourd, dont la fermeture à glissière céder sous le poids. Un livre ? Peut-être un dictionnaire Hongrois-Anglais, après tout, Elizabeta n'était visiblement pas des plus douées en anglais, et c'était sans doute aussi le cas avec le français. Et Canada ne sachant que quelques rares mots en magyar, un dictionnaire s'imposait s'il voulaient parler leurs langues respectives. Le blond se rappela avoir appris comment dire « bonjour » en hongrois, mais il avait complètement oublié de saluer son invitée dans sa langue maternelle. C'était trop tard, maintenant...
Oui, la jolie brune ne prêtait plus trop attention à lui, émerveillée par les lieux. Hongrie avait été gravement touchée par la crise alors que celle-ci n'avait pas eu de grandes répercussions sur Canada ; il devait penser à traiter son invitée avec la plus grande attention, l'année avait dû être difficile pour Elizabeta. Heureusement, elle n'était pas du genre à se laisser abattre, et sous son apparence fragile, Hongrie était forte et ne montrait pas ses peines. Elle était toujours souriante ; elle congratulait le petit ours polaire qui ne trouva qu'un « j'ai faim » comme réponse. Hongrie ne s'en offusqua pas, se retourna l'air mutin vers Canada — trop proche, il piqua un léger fard qu'il pensa attribuer au vent froid qui vint lui fouetter le visage à leur sortie de l'aéroport — lui promettant l'arrivée imminente de petits cadeaux à son attention. Des cadeaux ? Mais il n'avait rien prévu, lui.

     « Merci, ce n'était vraiment pas la peine, »murmura-t-il, pensif.

Il regarda au loin, essayant de trouver un parade en vitesse. Il ne pouvait pas laisser son invitée seule, mais se devait d'acheter quelque chose, ou lui offrir un cadeau... Il pourrait l'amener dans un bon restaurant, quelque chose comme ça. Ne pensait-il qu'à la nourriture, à l'instar de son compagnon poilu ? Canada n'avait pas d'expérience en matière d'amitié, et Francis n'avait pas eu l'occasion de lui enseigner l'art de parler aux femmes... Le blondin était dans une position plutôt embarrassante, mais décida de garder le sourire et pris note des intérêts de son amie — le changement urbain. Un tour d'Ottawa by Night, pourquoi pas ? Si la neige était, comme annoncé à la météo, au rendez-vous, ce serait vraiment joli. Ils iraient ce soir, après que la voyageuse se soit repu et reposé.

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MessageSujet: Re: [ Décembre 2010 ] Snowy Winter Hungario-Canadian Craziness!   [ Décembre 2010 ] Snowy Winter Hungario-Canadian Craziness! EmptyLun 17 Jan - 23:54

Elizabeta continua son chemin, guidée par Matthew. Ils n'étaient peut-être pas très loin de l'appartement du blond, mais Hongrie avançait plus lentement qu'à l'ordinaire ; ou plutôt, elle courrait sur un mètre, s'arrêtait devant la vitrine d'un magasin, s'écriait de joie devant les plaques à induction sur la devanture, repartait, admirait un instant la démarche d'une jeune femme à la dernière mode, repartait en apercevant un écran plat aux dimensions fantasques... Ce n'était pas qu'elle était un pays du Tiers-monde, non, loin de là ; mais ses finances n'étaient véritablement pas au beau fixe. Sa dette s'aggravait, sans parler de sa situation sociale pour le moins tendue et ses incertitudes quant à l'avenir. Où allait-elle ? Qu'allait-elle devenir ? Pouvait-elle véritablement présider à l'Union Européenne, sans étendre ses dérives identitaires sur ce qu'ils avaient tous mis tant de temps et d'énergie à construire ? Elle ne savait plus très bien ce qu'elle voulait...

Mais ça lui était déjà arrivé ; ce n'était pas la première crise qu'elle traversait. Il ne fallait pas qu'elle s'inquiète. Au contraire, il lui fallait se changer les idées, et c'est pour ça qu'elle était venue ici, non ? Ruminer ses pensées durant ses quelques instants de repos n'allait pas faire avancer les choses, elle le savait bien. C'est pourquoi elle avançait, guillerette et enthousiaste, au milieu des rues animées d'Ottawa. Une escouade de cavalier monté la faisait glapir, un vendeur ambulant semblait aiguisé un appétit maitrisé... Les couleurs et les sons de la ville faisaient naître sur le visage de la brunette un plaisir enfantin, une sorte d'insouciance. Bien sûr, tout cela ne valait pas une chevauchée sur les rives du Danube, mais les ponts, la rivière, toutes les petites particularités de la ville qu'Elizabeta eut le temps d'apercevoir durant leur court trajet eût l'air de l'enchanter au plus haut point.

Elle maintint une conversation des plus joviales, amicales et polies avec son hôte. Il semblait à la fois gêné des extravagances de son invitée et pourtant heureux de la voir. Il avait l'air d'aller vraiment bien, ce qui faisait réellement plaisir à la nation hongroise. La famille des Gros-Sourcils, comme elle les appelait en son fort intérieur, semblait en avoir fini avec sa mauvaise passe, ses années de malheur et d'incertitude. C'était une bonne chose, tant pour la situation internationale que pour les relations plus intimes, plus « humaines » qu'entretenaient les nations entre elles.
Au bout d'un moment, le duo s'arrêta sur les indications de Matthew devant une grille anonyme derrière laquelle une rangée d'arbres – d'érables, pour ce qu'Hongrie en savait – cachait aux usagers de la rue le rez-de-chaussez et le premier étage d'une maison confortable. Le quartier avait l'air calme, la rue était boisée et bien entretenue, dans une lumière blanche et froide de fin de mâtinée. Les couleurs étaient vives et fraîches, intenses, mais Elizabeta était toujours surprises des différences de tons qu'elle remarquait dans les feuilles des arbres, les pavés, les bâtiments... Tout semblait plus neuf, ici, contrairement à ses terres où une bonne partie des bâtiments et infrastructures dataient encore de la « glorieuse » URSS.

« Your house is nice, really ! » Commenta Elizabeta, dans cet Anglais qui lui était propre, pendant que Canada déverrouillait les portes de son antre.
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MessageSujet: Re: [ Décembre 2010 ] Snowy Winter Hungario-Canadian Craziness!   [ Décembre 2010 ] Snowy Winter Hungario-Canadian Craziness! EmptyMar 18 Jan - 1:57

Les deux amis avançaient à grands pas — mais l'excitation de l'étonnamment turbulente hongroise les faisait reculer sans arrêt — vers la modeste demeure de Canada. Bon, d'accord, la maison de Canada n'avait rien de modeste au niveau de son étendue. C'était même plutôt grand. Immense en fait. Matthew posa les bagages de la demoiselle qui s'extasiait devant les érables qui bordaient l'allée, se délesta du poids de Kumajirô et parti à la recherche des ses clés qu'il trouva dans ses poches. Canada appuya sur la clé électronique qui clignota en activant l'ouverture du grand portail de fer forgé noir. La villa, contrairement à son locataire, en imposait, ce qui ne manqua pas de tirer un nouveau cri d'éblouissement de la part d'Elizabeta, tandis que l'ours polaire demandait de nouveau qu'on lui donne son repas. Un peu gêné, le blondin laissa passer son invitée la première qui n'arrêtait pas de complimenter la maison, parfois en anglais, parfois en hongrois, mais toujours avec des étoiles dans les yeux. Le faste de la villa canadienne lui faisait une forte impression, et Matthew se sentit un peu honteux d'emmener Hongrie, dont les finances n'étaient pas au beau fixe, dans cette impressionnante résidence. Heureusement, il y avait un air chaleureux qui se dégageait de l'endroit, surement grâce au bois sombre dont étaient faits les murs, ou au jardin aux faux-air britannique que le propriétaire des lieux aimait entretenir.
Les boiseries intérieures se révélèrent plus claire que ne le laissait présager l'aspect extérieur, sans enlever l'aura chaleureuse ; il y avait même une cheminée dans le spacieux salon. Hongrie remarqua que son ami avait laissé un plat alléchant sur le feu de cheminée, qu'il alla ôter après avoir retiré les couches désormais superflues de son habillage, sous l'œil avide et attentif de la fujoshi. Il invita Hongrie à en faire autant, la débarrassant de son manteau et en profitant pour lui montrer sa chambre. Elizabeta tomba tout de suite sous le charme de cette chambre qui devait presque égaler la surface de l'appartement qu'elle avait quitté quelques heures auparavant. Un fois que Canada eût fermé la porte pour la laisser prendre ses aises, elle se précipita sur le lit King Size. Le décalage horaire, ça fatigue, et avec un matelas pareil, une petite sieste ne se refuse pas. Petite, parce qu'àprès, elle irait visiter Ottawa !
Matthew, qui l'entendit profiter gaiement du moelleux de la couche — lui aussi s'amusait parfois à sauter dessus — se retira pour finir de préparer le repas, qui semblait plutôt réussi. Nul doute que l'odeur réveillerait vite son hôte, pour l'instant occupée à faire des test-qualité sur le matelas, en rêvant à tout ce qu'elle pourrait faire pendant son séjour au pays des érables.
Le blondin profita de cet intermède pour se remettre de ses émotions — ce n'est pas tous les jours qu'on se promène en pleine rue avec des tonnes de bagage et une hongroise sur-excitée —, décidant qu'il convierait son amie à le rejoindre à table dans un petit quart d'heure...
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