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 1571 | Quand on l'attaque, l'Empire... va voir ailleurs. (Lovino)

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MessageSujet: 1571 | Quand on l'attaque, l'Empire... va voir ailleurs. (Lovino)   1571 | Quand on l'attaque, l'Empire... va voir ailleurs. (Lovino) EmptyLun 15 Aoû - 22:44

1571 | Quand on l'attaque, l'Empire... va voir ailleurs. (Lovino) Sans_t10 & 1571 | Quand on l'attaque, l'Empire... va voir ailleurs. (Lovino) Cetitr10

La douleur, c'est moche.

Il en avait plein des expressions comme ça, qui font l'apologie de la douleur. On lui aurait demandé, sa longue expérience lui permettait toujours de répondre. Mais on ne lui demandait jamais. Parce que l'empire Ottoman était fort, l'empire Ottoman était indestructible.

Et surtout, l'Empire Ottoman ne pouvait pas se casser la gueule. Il en était tellement persuadé lui-même qu'il se voilait la face, ignorant la point de la flèche qui était toujours incrustée dans son épaule. Il avait au moins eu la présence d'esprit de la casser, cette flèche. Il aurait pas eu l'air con de se balader avec dans le bras.

Bonjour, ouais, je sais j'ai une flèche dans le bras, problème ?

Il ignorait la douleur, mais son cerveau ne semblait pas d'accord. Ou comment faire le fier à la mode ottomane. Redresse la tête, les épaules - pas trop haut, ça fait mal - et faire un grand sourire - un peu crispé - et l'affaire est dans le sac.

Bon, le seul truc, ce sont ces italiens qui lancent des regard interloqués devant la tenue un peu trop bariolée et légèrement - euphémisme - couverte de sang.

Mais c'est si peu par rapport à perdre la face. Parce que se faire botter le cul par une nation est une chose ; mais par une nation encore trop jeune pour atteindre le verre de raki servit sur la table sans se mettre sur la pointe des pieds, c'en est une autre.

Outre la douleur, c'était l'humiliation la plus totale. Mais il fallait garder la face. Déjà que cette teigne de grec s'était foutu de lui... Ah les enfants. Vermine à pattes.

Alors une idée lui avait traversé l'esprit, la même idée que l'amenait à déambuler dans les rues de l'ensoleillée Italie du Sud en affichant un grand sourire triomphal. Cette idée, c'était de s'attaquer à l'autre frangin. Il avait déjà dû y faire face par le passé, et il était apparut comme bien plus docile - du moins, le croyait-il - que l'autre vénitien, là, l'italien plus au nord.

Hé bien, se dit-il dans un rire qui lui rappelait que bouger un peu trop lui tiraillait l'épaule, pourquoi ne pas aller le chercher et l'amener à la maison ? Espagne ou pas, je peux tenter ma chance, au moins ça montrera qu'il ne faut pas me prendre à la légère, les mecs. ET TOC.

Alors il déambula dans la belle Naples - un peu qu'elle était belle, elle serait même mieux avec quelques touches ottomanes - et arriva sur une grande place, bourrée de monde. Les gens le dévisageaient - enfin, grand mot, avec son accoutrement et le masque, on ne distinguait pas grand chose de son visage - et il n'eu qu'à balayer la place du regard.

Et là. Juste sous l'arche, levant le nez à regarder on-ne-sait-quoi, la petite silhouette de l'Italien du Sud, qui n'avait pas grandit des masses, se découpait dans la lumière.

Mon précieuuuuuuux.

Alors Sadiq avança, à grandes enjambées, se faisant de plus en plus bruyant et imposant à chaque pas. Et, d'une voix puissante, grave, il beugla :

- Hé toi ! Tu te souviens de moi, le morveux ? J't'avais dis que je reviendrais. Allez, viens par là, je t'embarque.

Et ceci dit, il vint le dominer de toute sa hauteur d'adulte, le rejoignant sous l'arche, et le fixant intensément à travers son masque.
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MessageSujet: Re: 1571 | Quand on l'attaque, l'Empire... va voir ailleurs. (Lovino)   1571 | Quand on l'attaque, l'Empire... va voir ailleurs. (Lovino) EmptyLun 15 Aoû - 23:21

    Ce qu'il y avait de bien, lorsqu'on était une nation en possession d'une autre, c'est qu'on avait pas grand-chose à faire. Voire même, rien du tout. La politique, l'économie, toutes ces choses ô combien ennuyeuses et dont Lovino ne se souciera jamais qu'en surface, c'était à l'Espagne d'y régler. Du coup, le programme de l'Italien se résumait à dormir, manger, s'occuper, manger, dormir, s'occuper, manger et dormir. Le tout en continu, et ça lui allait parfaitement bien. Bien entendu, il trouvait toujours des raisons de se plaindre, il y en avait toujours au moins une, la plupart du temps de la faute d'Antonio. Cette fois-ci, l'objet de son mécontentement résidait dans le fait qu'il voulait retourner chez lui, loin de la villa espagnole.

    Après nombres d'heures à harceler l'Espagnol à ce sujet-là, à pleurnicher, criser, frapper, hurler, bref, ce qu'on appelle communément "faire un caca nerveux" à la sauce italienne - on imagine bien ce que ça veut dire et on plaint l'entourage - il obtint enfin la permission de retourner à la maison. Il faut dire que la dernière fois, il y avait eu, sans citer de noms, quelques obstacles sur le chemin.

    - Tu peux quand même comprendre que je m'inquiète, tu te rappelles de…
    - J'aurai pas de problème aujourd'hui alors tu vas me laisser y aller sinon je casse tout ce qu'il y a dans ta satanée baraque et je t'empêche de dormir et j'irai libérer les taureaux et après tu vas crever de fatigue et bien fait pour toiiiiiiii !!!
    - …Je suppose que je n'ai pas le choix ?
    - Bah nan.

    Et c'est comme ça que Lovino put rentrer à Naples, sans aucun problème comme il l'avait affirmé. Puis il se maria et eut beaucoup d'enfants. FIN.

    Le lendemain de son arrivée, décidé à profiter pleinement de son séjour, il commença par faire un petit tour dans les commerces , profitant de sa jolie petite bouille pour faire du charme aux marchandes et récolter de quoi grignoter, ou tout simplement se balader, redécouvrir la ville, ce genre d'activités. Il faisait beau, et rien ne laissait présager l'arrivée d'un gros nuage noir fumeux qui allait recouvrir le ciel bleu de sa satisfaction. Ce dernier s'annonça d'ailleurs en gueulant, alors que le petit Italien admirait la merveilleuse architecture de son pays.

    - Hé toi ! Tu te souviens de moi, le morveux ? J't'avais dis que je reviendrais. Allez, viens par là, je t'embarque.

    Il sursauta, levant les yeux vers la haute silhouette qui se dressait devant lui. Pour ça, il le reconnu, l'Empire Ottoman. Leur dernière rencontre avait créé quelques tensions…Que ça se reproduise ne serait certainement pas la meilleure des idées. De plus, en étant chez lui, et avec les dernières nouvelles, Lovino se sentait un peu plus confiant.

    - Ta sale tête m'avait pas manqué. D'ailleurs, tu ne t'es pas fait botter le cul par mon frère ? Vu ton état…T'es tombé bien bas hein dis.

    Merveilleuse insouciance et effronterie enfantine.

    - …Et si tu comptes m'embarquer, tu devras d'abord m'attraper !

    Subit la technique secrète sud-italienne, le coup de boule in the capitale et tu connaîtras ta douleur. BIM.

    Puis, sans attendre, l'Italien détala dans la direction opposée. Si Sadiq le voulait vraiment, il va avoir à jouer un peu au loup avec lui.
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MessageSujet: Re: 1571 | Quand on l'attaque, l'Empire... va voir ailleurs. (Lovino)   1571 | Quand on l'attaque, l'Empire... va voir ailleurs. (Lovino) EmptyMar 16 Aoû - 0:14

Il se serait volontiers maîtrisé face à l'insolence italienne, lui aurait renvoyé un "c'est toi qu'à un sale tête" complètement puéril - hey, faut bien se mettre au niveau du gosse, non ? ... non ? - et lui faire une remarque sur son frère lui bottant le cul, mais il n'eut pas le temps.

Parce qu'un bon coup dans les régions vitales, ça fait toujours plier un homme. Et pour la deuxième fois en peu de temps, il se retrouva genou à terre, maîtrisé par un gamin qui ne lui arrivait pas à la taille. L'ego en prenait un coup, et l'empire perdait encore plus de crédibilité. Et son épaule lui faisait un mal de chien. Double douleur.

- Alors toi... je te jure que si je t'attrape...

Il lui ferait quoi hein ? Bouilli dans l'huile ? Écartelé ? Pendu ? Il n'aimait pas les gosses mais là ça devenait extrême. Quoique. De temps en temps, si ça leur permettait de la fermer. Et d'arrêter de lui poser des problèmes. Encore faudrait-il qu'il l'attrape. Mais là, déjà, il avait besoin de prendre quelques secondes pour se remettre, toujours un genou à terre sous l'arche, les gens lui jetant à peine un regard.

Sans cœur.

Grand mouvement pour se redresser. Erreur. Son épaule lui cria que "non, hey, faut te ménager vieux". Mais il n'avait pas le temps. Courir après un môme qui peut se faufiler partout quand on est aussi imposant que l'Empire Ottoman et blessé de surcroît, c'était aussi plaisant et facile que de traire une mouche avec des babouches sur les mains. Sérieusement.

Mais le mental d'un gamin, un grand empire comme lui pouvait le percer à jour. Du moins, il y croyait fort.

C'était quand même pas un sale môme qui allait lui dicter sa conduite. Aussi il partit à sa suite, à grandes enjambées. Pas la peine de courir, non, la condition physique n'y était pas. Et puis franchement, si en plus il devait se fatiguer... il allait finir par se lasser et revenir plus tard. Ouais, il ferait sans doute ça.

Mais pour l'instant, on joue.

Il sillonna les rues de la vielle Naples, imagina mille et une façons de la rendre resplendissante lorsqu'elle serait à lui, puis finit par reprendre ses recherches.

Il y mit le temps, mais il comprit vite fait que perséverer un peu, pour une fois, lui était grandement bénéfique. Parce que là, juste là, sous l'étalage d'un marchand - un étalage abandonné, il faut croire - une forme assez significative de derrière ornait le tissus décoratif d'un relief rebondi.

Un vrai p'tit cul de chérubin à la Michel-Ange.

Aussi, Sadiq s'avança, rapidement, toujours aussi imposant, et souleva le tissus d'un geste vif, pour y retrouver le gamin, caché dessous.

- Alors, tu pensais que t'allais t'en tirer comme ça, hm ?

Il lui chopa le poignet. Pas question qu'il le laisse filer encore une fois.

- Allez sois sage, j'ai des sucreries et des jolies filles à la maison. Tu verras, tu vas t'y plaire.
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MessageSujet: Re: 1571 | Quand on l'attaque, l'Empire... va voir ailleurs. (Lovino)   1571 | Quand on l'attaque, l'Empire... va voir ailleurs. (Lovino) EmptyMar 16 Aoû - 0:51

    L'Italien courut, aussi vite que lui permettaient ses petites jambes, se frayant un passage entre les gens qui sillonnaient tranquillement les rues. Certains s'offusquèrent d'être bousculé de la sorte par le gamin, mais ce dernier n'en avait pas grand-chose à faire. Ils pourront rouspéter quand ils se feront rentrer dedans par cette dinde géante de Turquie. En attendant, Lovino entreprit de trouver une cachette. Parce que fuir, c'est bien, mais si on peut se reposer en se planquant à quelque part, c'est encore mieux. Ah ça, les parties de chassés-croisés…Il adorait jouer.

    Allez mon vieux, ramène ton derrière ridé plein de graisse et viens me mettre la main dessus.

    Mais où aller ? Il connaissait bien mieux la ville que le turc, alors il avait un avantage certain. Et alors qu'il repassait entre les étalages des marchands, une idée lui vint. Aller se faufiler sous l'un d'entre eux, rien de bien compliqué. Et, ni une ni deux, il plongea sous la toile qui recouvrait le stand, sur lequel étaient exposés divers denrées marines, dont certaines frétillaient encore.

    Il avait à peine rampé un peu là-dessous qu'il se heurta à un adversaire inattendu. Un fichu homard, un gros en plus, qui le regardait fixement de ses yeux vides, ses deux énormes pinces prêtes à…pincer. Instinctivement, le jeune Italien recula, ne sachant pas trop quoi faire contre cette chose, mais mal lui en prit. Le tissu qui le recouvrait se leva, laissant apparaître un turc et surtout, sa main qui surgit en un éclair et attrapa le poignet de Lovino, minuscule entre les gros doigts de l'Ottoman.

    - Hé ! J'ai dit, nan, JAMAIS !

    Une idée lui vint soudainement, et sans hésiter, il se saisit du crustacé vagabond de sa main libre et l'envoya dans la figure de son agresseur. La bestiole se fit un plaisir d'attaquer, et permit à l'enfant de se dégager et de nouveau, de filer.

    - Et tiens, mange ! Hahahaha !

    Et c'est repartit. Courir, courir, courir, et encore courir. Cette fois-ci, il se dirigea plutôt vers la mer, le long du port, se faufilant entre les pêcheurs, les caisses de marchandise, les vieux filets mit à sécher au soleil. Il manqua de s'encoubler dans l'un d'eux, pesta contre, et reprit sa fuite. Il arriva au bout des quais, et hésita. Retourner en ville ? Grimper sur le gros bateau amarré là ? Il n'y avait que quelques guguss passablement mal en point à bord, il ne risquait pas grand-chose…Surtout qu'un bonhomme pas très jouasse s'approchait à grandes enjambées derrière lui. Lovino fit quelques pas vers l'eau, avant de s'apercevoir que l'embarcation qu'il visait avait pour propriétaire…Nulle autre personne que l'Empire Ottoman.

    D'accord. On en est là alors.

    Il n'y a pas assez de place pour nous deux dans cette ville. Il est temps de régler ce problème une bonne fois pour toutes.

    - …Alors ? Tu viens ?

    Aucun plan, rien. Mais les enfants ne risquent jamais rien, n'est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: 1571 | Quand on l'attaque, l'Empire... va voir ailleurs. (Lovino)   1571 | Quand on l'attaque, l'Empire... va voir ailleurs. (Lovino) EmptyMar 16 Aoû - 1:21

    Bon alors là, c'était légèrement trop. Il était l'Empire Ottoman, pas le premier pleupleu du coin dont on peut se moquer ouvertement. Et le homard pendu à son masque semblait être d'accord, car d'un coup il le lâcha. Encore heureux qu'il l'avait son masque, sinon c'était encore une blessure honteusement infligée par une demi-nation.

    Et là, ce n'était plus le moment de plaisanter. Il voulait bien être gentil, mais des limites s'imposaient. Aussi, il ne le perdit pas de vue, et ce fut à grandes enjambées qu'il le suivit, entre la marche rapide et la course libre.

    Bien sûr, il heurta plusieurs italiens, jura, les renversa sans vergogne, et poursuivit sa course sous les insultes italiennes. Plusieurs le menacèrent mais abandonnèrent vite face à la silhouette déjà inquiétante de l'Empire. Un type recouvert d'une tunique de la tête aux pieds, tachée de sang, ça n'a rien de rassurant.

    Il arriva donc au port et ressentit une énorme satisfaction. Pas de quoi fouetter un chameau, mais Lovino était pris en sandwich - sans arrière pensée, enfin, ce n'est qu'un enfant ! - entre le bateau ottoman accosté et l'Empire lui-même, complètement remonté et vraiment plus d'humeur à jouer.

    - …Alors ? Tu viens ?

    Mais c'est qu'il le provocait en plus, l'asticot. Ni une ni deux, il se rua vers lui et le chopa par l'arrière du col et le souleva de terre, brusquement, violemment.

    - Toi mon coco, tu vas voir ce que je te réserve à toi et à ton peuple d’arriérés. Tu vas venir avec moi, je vais me chercher une armée et on va mettre cette foutue ville à sac, c'est clair ?

    Le ton n'était pas tendre, ni même compatissant. Sadiq était un homme patient, mais les derniers jours l'avaient mis à bout. Il n'était pas du tout en état d'employer la diplomatie.

    Jusqu'à ce que le bout d'une lame vienne lui frôler l'échine. Calmement, lentement, toujours l'italien dans les bras, il tourna la tête.

    C'était la milice napolitaine. Et elle non plus, elle n'avait pas l'air de très bonne humeur. On lui ordonna de calmement lâcher le môme. Et il déclina la proposition, très gentiment.

    - J'crois pas non, j'en ai assez chié pour le ramener, vous pouvez aller vous faire foutre avec vos cure-dents, bande de pétasses en short.

    Regards interloqués. Les ottomans, dans le bateau, bien amochés, commencèrent à prendre leurs armes. Juste au cas où.

    Sadiq jouait sur le bluff et la provoc. Même avec toute la grandeur de son égo d'Empire qui se croit invincible, il n'avait aucune chance. Et il ne se battrait pas plus pour l'Italie du Sud. Mais c'était toujours ça d'essayer.
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MessageSujet: Re: 1571 | Quand on l'attaque, l'Empire... va voir ailleurs. (Lovino)   1571 | Quand on l'attaque, l'Empire... va voir ailleurs. (Lovino) EmptyMar 16 Aoû - 1:48

    Outch. C'est que Sadiq était mauvais joueur en plus de ça. Pourtant, les règles de Lovino étaient on ne peut plus simples : premièrement, on se laisse martyriser. Deuxièmement, on le laisse gagner. C'était si dur de respecter ça ? Apparemment, le turc n'avait pas saisi la chose - ce devait être trop demander pour les quelques neurones grillés de l'Empire sur le chemin pentu de la décadence. Le gamin se débattit un peu, se sentant comme une piñata à pendouiller de la sorte au bout du bras du vilain envahisseur pas beau.

    - Tu le feras pas, de toutes façons !

    C'est alors que la cavalerie arriva. Et vive les milices, merci aux dirigeant d'en avoir mit en place. L'Italien se retrouva alors porté plus confortablement, tandis que quelques politesses étaient échangées. Ce qui fit apparaître un sourire moqueur sur son visage. S'il restait un peu plus longtemps avec lui, il pourrait apprendre de nouvelles insultes peut-être. Mais bon, ce n'était certainement pas ça qui allait le décider à le suivre de l'autre côté de la mer.

    - Erreur, tu m'as pas ramené, t'as fait que de me suivre, débile.

    Il avait bien remarqué que les soldats turcs s'étaient un peu réveillés et avaient pris leurs précautions, mais qu'importe. Il suffisait de trouver une énième moyen pour que Sadiq le lâche, et tout ira bien. Il aura gagné la partie. Son regard se promena sur ce qu'il pouvait voir de lui, et un éclat malicieux passa dans ses yeux lorsqu'il vit dépasser de son épaule, la pointe d'une flèche italienne. Signe de la victoire toute récente de son petit frère habitant un peu plus au nord.

    - Hé, hé ! Dis, ça fait mal ça ?

    La voix mielleuse, Lovino lui adressa un large sourire, avant de frapper le turc là où il était déjà blessé. Il n'avait pas beaucoup de force, mais reste que ça devait faire vachement mal quand même. C'était peut-être un peu lâche de l'attaquer là où il était faible, mais ce genre de coup bas remportait souvent un certain succès. Comme il l'avait espéré, on coup réussit, et bien qu'il finit les fesses par terre, il jugea qu'il l'avait remporté. Sans plus s'attarder aux pieds de l'Ottoman, il recula vers les hommes de la milice, content de lui.

    - On dirait que oui. Rentre chez toi, allez, t'aurais dû faire ça depuis le début. L'Italie ne sera jamais à toiiiiiii.

    Le tout agrémenté d'une grimace pour l'agacer encore plus. Le voir s'en aller, la queue entre les jambes - de toutes façons…- sera sans nul doute un très bon souvenir, et une partie de remportée par l'Italie du Sud, n'en déplaise à son fier adversaire qu'il trouvait assez ridicule au final.
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MessageSujet: Re: 1571 | Quand on l'attaque, l'Empire... va voir ailleurs. (Lovino)   1571 | Quand on l'attaque, l'Empire... va voir ailleurs. (Lovino) EmptyMar 16 Aoû - 2:15

    Bon, réfléchissons. Il avait le môme entre les bras, la milice en fait, ses guerriers de l'autre. Au pire, il avait presque un otage, il avait juste à reculer et à monter dans le bateau. Facile. Pas dans ses habitudes, lui, le cliquant, le bruyant, le franc, mais au moins là, c'était une victoire facile. Et vu son état de toute façon, il n'aurait pas le temps de...

    Activité cérébrale interrompue. Il vit l'italien fermer son petit poing et l'abattre sur son épaule, le tout presque au ralenti, anticipant limite la douleur. Mais même en anticipant, il n'aurait pas pu faire quoi que ce soit.

    Il se maudit de ne pas avoir pris le temps de la retirer, cette foutue pointe de flèche, que le môme venait sans doute d'enfoncer un peu plus profondément. Un "arg" sonore lui échappa, balançant le gamin, le laissant tomber comme un sac de linge moisi. Douleur intense, là. Bon il avait vécu pire, c'est certain. Mais remuer le couteau - ou la pointe de la flèche - ce n'est jamais agréable.

    Et voilà que le morveux lui échappait de nouveau. Il le regarda piteusement se diriger vers les miliciens, ceux-ci qui n'avaient pas l'être très heureux. Il ne l'était pas non plus, mais oh, pas la peine de tirer cette tronche.

    La vague de douleur passée, il se redressa, fièrement. Toujours un peu crispé, mais bon, on fait avec hein. Il fallait qu'il fasse quelque chose. Et il ne pouvait décemment pas se jeter sur le gosse pour l'embarquer avec lui. Là, c'était bien plus compliqué.

    Alors il explosa de rire. Et c'était mauvais pour sa blessure. Aussi fut-il bref, ce rire, mais assez fort pour résonner. Puis, il leva un index menaçant vers Lovino, le ton de la voix toujours rieur.

    - Toi poussin, tu ne paies rien pour attendre. Je suis déjà reparti une fois pour mieux revenir, et l'Histoire n'est qu'un éternel recommencement, pas vrai ?

    Il laissa planer un silence pour reprendre, sur un ton plus léger :

    - Parce que là, vraiment, je suis pas d'humeur à faire des guéguerres, et j'ai besoin de repos. Et de loukoums. Et de shisha.

    Ainsi, plein de panache, de dignité, il tourna les talons comme s'il venait de saluer l'Italie avec calme et respect. Il effectua même un signe de main, balançant un "güle güle" chantonnant, presque amical, avant de remonter dans le bateau.

    Pour sûr qu'il avait l'intention de revenir. Un jour où il n'aurait rien à faire, ou si une envie lui passait par la tête. Advienne que pourra, comme on dit. Pour l'heure, il allait rentrer, se soigner, taper sur des colonies, et se prélasser dans ses coussins.

    Le bateau mit les voiles. Et, debout sur la poupe, fier, imposant, il fit un dernier signe de main à l'Italie du Sud.

    Toi, oui toi. Un jour. Peut-être demain, peut-être dans un siècle. Mais je viendrais te chercher par la peau du cul.

    Et alors qu'il s'éloignait, il le fixait toujours.
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MessageSujet: Re: 1571 | Quand on l'attaque, l'Empire... va voir ailleurs. (Lovino)   1571 | Quand on l'attaque, l'Empire... va voir ailleurs. (Lovino) EmptyMar 16 Aoû - 2:46

    Ça y est. C'était dit. L'Italie du Sud avait vaincu. Dès l'instant où Sadiq l'avait lâché, il avait pu affirmer avec certitude qui était le perdant entre les deux. Et même si ce dernier se mit à rire, Lovino ne doutait pas une seule seconde que ce fut pour tenter de dissimuler un peu sa grande honte, son déshonneur, sa défaite, bref. Se retirer avec fierté lui fera après tout plus de bien que de mal. Entre son épaule et son égo meurtris, il en avait besoin.

    L'enfant ne fit pas grand-cas de ces menaces. S'il avait pu, il aura mordu au sang ce doigt impoliment pointé sur sa personne, histoire de lui graver dans la peau qu'en tant que vainqueur, il ne tolérait pas ce geste. Fier de lui ? Oh que oui, et pas qu'un peu. Et rien de ce que le turc dira ne pourra étouffer ce sentiment qui, au grand regret de l'Italien, se faisait trop rare à ce niveau-là.

    L'Histoire pouvait bien recommencer, mais à ce moment-là, qui sait ce qu'il se passera ? De toutes façons, Lovino s'en fichait. Le passé, le futur ? Le présent est déjà assez prenant et compliqué, alors il ne va pas s'embêter avec autre chose. De toutes façons, chez lui, le credo était quelque chose du genre : "Tant qu'on vit aujourd'hui, rien à faire de demain".

    Il attendit, pour une fois, que l'Empire Ottoman eut fini son discours, après quoi il le regarda partir, tranquillement. De toutes façons, s'il revenait, il y aura toujours quelqu'un pour défendre le petit diable italien. Et le cas échéant…Il se jura de transformer la vie de Sadiq en enfer, Mais bon, il n'en était pas encore à là, et pour le moment, c'était avec un grand sourire qu'il était au bord de l'eau, adressant un magnifique doigt d'honneur au bateau turc jusqu'à ce qu'il soit trop loin. Après quoi il tourna les talons et retourna en ville afin de vraiment profiter de ses vacances.

    Et quand il rentra quelques jours plus tard en Espagne, Lovino se trouvait être particulièrement de bonne humeur. Antonio ne manqua pas de lui demander si tout s'était bien passé.

    - Aucun problème, rien de spécial n'est arrivé. J't'avais dit que t'avais pas besoin de t'inquiéter, tu vois.

    Il avait surtout envie de garder cette histoire pour lui. Un petit secret entre l'Italien et le Turc. Parce que mine de rien, il s'était bien amusé. Si ça s'était terminé autrement, il en penserait certainement autre chose...Mais pourquoi penser négatif ?

    Le gamin jeta un regard vers l'est, les yeux encore brillants de satisfaction.

    - Reviens quand tu veux, vieille dinde.

    Avant de suivre l'Espagnol à la maison, tout sourire.

    On jouera à nouveau ensemble, tu veux bien ?



    FIN.
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