[ De nos jours ] Y'a du soleil et des poissons, darladirladada ~ || Seychelles.

Nous arrivons à Victoria, veuillez vous asseoir et attacher vos ceintures pour l’atterrissage…

Hey Seychelles ! Bonjour ~

La plage de la capital était noire de monde. Car malgré le soleil matinal qui tapait déjà fort, de nombreux badauds se promener pour regarder les participants qui aux loin pécher tranquillement sur les bateaux. Et au milieu de tout cela Victoria, vêtue comme à son habitude d'une robe bleue claire, s'activait de toute part en aidant à l'organisation du tournoi. Elle traversait la foule avec de grande enjambé, allant sois s’informe sur le bon déroulement du tournoi soit secondé les programmateurs dans la baraque qui servait d'accueil, ses longs cheveux la suivent comme un étendard.

La seychelloise mettait un point d'honneur à aider pour tout évènements qui lui permettaient d'échapper un peu à sa condition de nation. Fainéante ? Non, juste qu'elle préférait largement sortir à l'air frais que rester coincer dans son bureau pour régler un problème bureaucratique, politique ou financier. D'ailleurs en parlant de finance elle plaignait beaucoup les nations de l'UE qui avait fort à faire avec leurs crises. Grand-frère France et l'autre anglais devait avoir beaucoup de problèmes. D'ailleurs en parlant de pays européens...

- Manzèl Zarin ! Quand est-ce que vot' invité arrive ? Demanda l'un des organisateurs.

- Mon pa konnen. Répondit Victoria.

Oui la grande différence des autres années était qu'une nation y participer. Cela permettra ainsi aux Seychelles, qui n'avait réussis à avoir son indépendance il y a peine trente-cinq ans, de nouer de nouveaux liens avec différent pays. Mais il fallait avouer qu'elle fut étonnée quand son patron lui annonça que le pays en question était un pays scandinave. Elle savait très peu de choses sur les nations nordiques : ils sont grands, peau pale, cheveux clairs, pendant leur période vikings on effrayaient l'Europe avec leurs drakkars et basta. Islande ? Ce n'est pas le plus jeune qui traine avec lui un drôle de piaf au langage raffiner ? En tout cas elle espérait qu'il ne se soit pas perdu. Et puis en étant une nation du nord il devait avoir du mal à supporter la chaleur.

- Je vais essayer de le trouver. Continua-la jeune fille en partant à la recherche de son invité.

Alors qu'elle s'était arrêtée pour regarder la foule, ce dernier arriva en la saluant poliment en anglais. Pour une fois il n'était pas accompagné de son oiseau. Elle remarqua aussi qu'il s'était étalé de généreuses quantités crème solaire. Et vu qu'il ne devait pas être habitué à un tel soleil c'était préférable.

- Islande ! s'exclama-t-elle dans un anglais parfait. Hello and welcome to me! J'espère que tu as fait un bon voyage !

Elle fut sur le point de l'enlacer pour lui souhaiter la bienvenue, mais se retenu se souvenant du scandale qui avait était frôlé quand elle avait enlacé un pays asiatique pour lui dirent bonjour. Le résultat fut un quiproquo monstre où elle s'est retrouvée avec la réputation de « digne colonie de l'autre pervers ». Encore heureux qu'elle a réussi à s'expliquer et à s'excuser. Et donc au lieu de l'enlacer elle lui tendit la main et avec un large sourire notant au passage qu'il fessait plus grand loin des géant qui lui servait d'amis et qu'il devrait vraiment mettre un couvre-tête pour éviter saignement de nez et mal de tête.

Spoiler:

Seychelles, c’était une fille à l’air sympa, de l’avis de l’islandais. Tout l’inverse des demoiselles qu’on pouvait croiser dans les rues de Reykjavik, avec leur peau pâle et leur chevelure claire. Les beautés du Nord n’ont strictement rien à voir avec les filles du Sud, et leur teint hâlé rehaussé de crinière sombre qui font écran aux rayons du Soleil. A part les touristes, Nataniel n’avait pas croisé un seul être qui pourrait lui rappeler le Nord, ou même l’Europe. Le voilà plongé dans un univers exotique tout en couleurs chaudes, et avec les degrés Celsius qui vont avec. Oh, la chaleur n’était pas inconnue de l’islandais, loin de là. Quand on vit sur des charbons ardents, en cohabitation avec quelques volcans, un nombre incalculable de sources chaudes et qu’on attend le prochain jökullhaup de pied ferme, le chaud, on connaît.

Mais là, c’était pas exactement le même type de chaleur. C’était pas l’assèchement, la déshydratation, l’étuve insupportable et le Soleil qui tape sur votre crâne dans le seul et unique but de faire évaporer toute trace d’humidité sur votre peau irritée. Nataniel préférait largement une bonne tempête de neige, à cet instant où même ses tongs lui semblaient être des braises. Sensible ? Si peu. Que ne devait-on pas faire pour attraper trois poissons, sérieusement ?

- Islande ! Hello and welcome to me! J'espère que tu as fait un bon voyage !

Peuh.

Elle au moins elle avait un super accent, pas comme lui. Lui il devait causer lentement, et bien articuler parce que l’accent islandais, c’est pas le plus simple à capter au monde. Et Nataniel le savait bien. Jalouuuuuuux. Bref. On serre gentiment la main de la demoiselle et on ferme sa boîte à camembert, hein. Il ne s’était pas étonné de la familiarité dont elle avait fait preuve, après tout, lui aussi était un pays relativement jeune, le petit dernier de l’Europe, même. Non, pour lui les micronations, c’était pas des pays, donc c’était toujours lui le benjamin, et puis c’est tout. Pas que ça lui plaise spécialement, ça. Enfin, là n’est pas la question, revenons à nos poissons. Et on fait marcher le traducteur intégré au cerveau, aussi.

« Un peu long, mais bon, le jeu en vaut la chandelle. Et toi tu vas bien ? »

Un petit compliment glissé, un poil de courtoisie, on la fait pas à la danoise et on est poli. Un regard circulaire sur la plage bondée, des pêcheurs partout… Jolie concurrence, il fallait avouer. Nataniel ne connaissait absolument rien à la pêche à la mode seychelloise, mais ça ne devait pas être bien différent des techniques du Nord. Quoique, peut-être n’aurait-il pas le droit au harpon ? Allez savoir, il suffirait de demander le moment venu.

« Alors, ça a déjà commencé ? C’est pas trop dur à gérer tout ce monde ? » demanda-t-il en s’écartant pour laisser passer deux touristes

Chez lui, déjà, y’avait pas grand-monde, et même si les concours de pêche étaient appréciés, ils n’attiraient pas foule. Surtout, le mauvais temps gardait les éventuels spectateurs loin de la berge, à l’abri d’un troquet quelconque à suivre sur le téléviseur plutôt que de s’allonger sur la plage pour observer les pêcheurs. Ca caillait trop. Et les ports islandais sont plus commerciaux que touristiques, pour la plupart. Pour ça que Nataniel se sentait vraiment riquiqui dans cette foule. Enfin, riquiqui… Il n’était pas le plus minuscule, pour une fois. Pays nordique, catégorie asperge blonde, hellu.

« Un peu long, mais bon, le jeu en vaut la chandelle. Et toi tu vas bien ? »

- Super, quoique un peu fatigué avec tous les préparatifs, mais je pourrais bien dormir demain.répondit Victoria en commençant à ce mettre en marche, emmenant Island vers la cabane qui servait de point d'information. Objectif : lui trouver un couvre-chef.

Car il ne faut surtout pas que le nordique s’évanouir par une chaleur, auquel il ne doit pas être habitué. Elle-même avait quelque difficulté quand elle devait séjourner dans l'hémisphère Nord, surtout durant l'hiver.

Non pas que l'africaine déteste le froid, mais disons que son organisme ne semblait pas habitué à de telles températures.

« Alors, ça a déjà commencé ? C'est pas trop dur à gérer tout ce monde ? »

- Oui le tournoi à déjà commencer, à trois heures du matin exactement et ce termine à 17 heures. Mais nous pourrons prendre une navette pour nous rendre sur les bateaux.

Car le concours en lui-même se trouver en pleine mers pour que les touristes ne puissent déranger les participants. Et là-bas on avait la certitude de trouver du poisson.

- Et non ce n'est pas dur à gérer. Faut dire que je ne suis pas seule à l'organisation. Quoique le jour J est toujours un peu mouvementer mais à coter des réunions internationales ce n'est rien.

Surtout que c'est bien plus amusant que les réunions politiques ou autres de ces joyeusetés, car dans ces situations la seychelloise avait deux contraintes : que son âge physique soit jeune et que son territoire soit relativement petit, à savoir qu'il est composé bien plus d'eau que de terre. Donc avec ses deux handicapes sa parole tombée souvent dans l'oreille d'un sourd.

Arriver à l'accueil, Victoria demanda à la jeune fille qui se trouve derrière le comptoir si elle ne pouvait pas trouver un chapeau pour Island.

En créole seychellois bien sûr !

Qui pour l'oreille profane est un curieux mélange d'anglais, de français et de langue africaine qu'on aurait passé au mixeur. Le tout ponctuer d'un accent assez pittoresque on va dire. Pour un non-habitué qui connait au moins une des langues cités ci-dessus il arrivera à capter un mot ou deux, mais sans connaitre le sens de la phrase. Heureusement pour les touristes la plupart des habitants des îles connaissaient un minimum l'anglais, car appris dès l'école primaire.

Quand la jeune fille fut revenue elle donna un bob blanc sur lequel s'étaler le logo d'une poissonnerie. Sans avoir une grande classe il était tout de même discret et peu voyant. Espérons qu'il soit au goût de l'islandais.

- Tient, dit Seychelles en passant le chapeau à l'islandais, sinon tu vas t'évanouir avec cette chaleur.

Oui le tournoi à déjà commencer, à trois heures du matin exactement et ce termine à 17 heures. Mais nous pourrons prendre une navette pour nous rendre sur les bateaux. Et non ce n'est pas dur à gérer. Faut dire que je ne suis pas seule à l'organisation. Quoique le jour J est toujours un peu mouvementer mais à coter des réunions internationales ce n'est rien.

L

T

I

Bonne idée. Ca serait dommage, quand même. Il fait combien, ici, au juste ?

Spoiler:

« Bonne idée. Ca serait dommage, quand même. Il fait combien, ici, au juste ?»

- Il fait 27° je crois. Répondit la jeune fille d'un ton détaché. Mais la chaleur est surtout à cause de l'humidité qui est très important en cette période, environ 80 pourcents. En réalité il est rare que la température dépasse 32°.

Car contrairement à certains pays qui peuvent subir de grand écart de température, Seychelles avait la chance que son climat n'ait pas tendance à jouer au yo-yo. Même si l'humidité pouvait être parfois problématique, enfin surtout pour les touristes. Elle avait remarqué que le jeune homme avait commencé à transpirer légèrement. Espérons que contrairement à certain il ne va s'évanouir. Le soleil avait aussi tendance à taper fort sur la caboche. Elle-même il lui arrivait quand ce dernier tapé plus fort que d'habitude de mettre un chapeau.

Enfin bref. Une fois ces problèmes de chapeau réglé, Victoria amena son invité vers le port pour se renseignait sur le prochain bateau qui part. Tout en s'arrêtant quelques fois pour saluer certaine connaissance et leur présente l'islandais (en indiquant par là évidemment uniquement son nom humain), encore l'un des grands avantages d'être un pays d'une grandeur limitée est bien d'être proche de sa population et aussi de ne pas être trop emmerdé par le protocole. Après avoir cherché un responsable pendant quelque minute, Victoria le trouva.

Ou plutôt la trouva.

Oui la responsable qui était.... Humm comment disais Francis déjà ? Ah oui, une ravissante demoiselle. Que Victoria connaissait en plus. Et qui après avoir indiqué l'information voulue demanda à Victoria lui demanda qui était ce beau jeune homme avec elle, le tout en créole bien entendus, tout en lui jetant un regard langoureux genre « je-sais-que-tu-pige-que-dalle-à-ce-que-je-raconte-mais-c'est-bien-de-toi-que-je-parle-chéri ».

Seychelles se mordit les joues pour ne pas éclater de rire et regarda d'un oeil amusé Island. Elle avait compris que le jeune homme était un peu timide et se demanda comment réagirait-il dans une telle situation. Et elle, allait-elle l'aider ou l'enfoncer un peu plus ?

Hummm... par chance pour lui le portable de la jeune et sexy responsable se mit à sonner. Visiblement on avait besoin de son aide. Après avoir poussé un soupir elle partie en lançant aux deux nations dans un anglais matisses d'un léger accent :

- A plus tard Victoria ! Et toi aussi beau gosse !

Un léger silence s'installa tendis que Victoria se fessait de joli marque rouge à l'intérieur de la bouche pour retenir le fou rire qui monté sournoisement à la gorge. Quand elle sentit ce dernier partir, elle dit d'un ton détaché :

- Alors la navette arrivera dans cinq minutes. Ah et j'ai oublié de te dire les différentes méthodes de pèche utiliser : c'est la pêche au gros, la pêche à la mouche et la pêche de fond.

Puis ne pouvant s'en empêcher glissa un petit :

- Elle est mignonne non ?

… 27°C ??!

C’est chaud, ça. Trop chaud. Même en été, chez lui, alors que la nuit ne tombe presque pas, proximité du cercle polaire oblige, il ne fait jamais aussi chaud. La température maximum en juillet en Islande ? 14 degrés. Pas plus, pas moins. Autant dire que les sources chaudes servent toute l’année, là-haut. Rare que ça dépasse 32 ici ? Encore heureux, sinon y’aurait eu droit à un islandais cuit à l’étouffée. Et pas sûr que ça soit très gouteux, ce genre de créature. C’est plein de de réglisses et de poissons fermentés. S’il n’avait pas aussi chaud, Nataniel aurait blêmit rien qu’à l’idée de supporter de pareilles températures. Au lieu de ça, il essuya son front plein de sueur et renfonça le chapeau sur sa tête.

Il suivit Seychelles dans la foule qui se pressait sur le port, hochant poliment la tête à chaque fois que la jeune fille le présentait. Elle avait l’air proche de sa population, et Nataniel ne pouvait qu’admirer. Elle avait bien plus de facilités sociales que lui, cela va sans dire. Non pas qu’il n’aimait pas sa population, il l’adorait même, il était fier de ce que pouvaient accomplir les islandais. Non, il ne rêvait pas de rencontrer Björk, c’est un mensonge, ok ? Enfin, il n’avait pas autant de complicité avec ses habitants, c’était clair et net.

Nataniel assista, penaud, à l’échange entre Victoria et ce qui semblait être la responsable, dans cette langue qu’il ne comprenait absolument pas, bien entendu. Néanmoins, le regard entendu de la jeune fille lui fit froncer les sourcils d’incompréhension. Oui Nataniel fronce souvent les sourcils, mais chaque froncement voulait dire quelque chose. C’est tout un langage en fait. L’islandais était déjà bien rouge de base, à cause de la chaleur, mais comme il se trouvait soudainement mal à l’aise, ça n’allait pas en s’arrangeant. Et le commentaire de fin, c’était bien pour achever de le rendre écarlate. Il ne réussit qu’à babiller un truc qui ressemblait de près ou de loin à un « Bye », mais pas très concluant.

Il écouta d’une oreille les explications de Seychelles, encore perturbé par la jolie fille qui lui avait apparemment fait de l’œil. Nataniel n’est pas vraiment habitué à ce genre d’attitude, il passe plutôt inaperçu, en fait, alors bon, pour une fois, il ne sait donc pas vraiment réagir. Il secoua la tête pour se reprendre et se composer à nouveau un air tout à fait détendu, aussi détendu qu’il puisse l’être. Il s’apprêtait à hocher la tête et à répondre gentiment à Seychelles, quand elle ajouta un commentaire bien senti, merci mam’selle.

- Elle est mignonne non ?

Et hop, qu’on ne sait plus où se mettre, où qu’il est le trou pour faire l’autruche, là déjà ? Ah, très juste, il n’est pas encore creusé.

« Hein ? Que ? Non ! Enfin, si, mais, c’quoi l’rapport ? Je ne comprends pas… »

Blablabla, ici, ne retenir que la partie « j’ai rien pigé oskour ».

Spoiler:

« Hein ? Que ? Non ! Enfin, si, mais, c’quoi l’rapport ? Je ne comprends pas…»

A l’entente de la réponse de l’islandais le mal qu’avait Victoria de se retenir de rire se fessait de plus en plus fort. Mais elle tenu bon. Avec quelque côtes cassées il fallait l’avouer mais elle tenus bon. Elle ne savait pas si son invité allez apprécier qu’elle se mette à glousser comme une idiote au plein milieu de la foule. C’est qu’elle rigole fort en plus la fille ! Et d’un rire pas discret discret. Mais il fallait avouer que l’Islandais semblait si malaise quand la jeune femme était partie en lui disant au revoir. Et puis il était si rouge que l’on pourrait griller du poisson dessus. Là c’est sûre on pourrait Après être sûr que les paroles qui sortiraient de sa bouche ne seraient en aucun cas vexantes elle reprit la parole.

- Euh nan rien oublie c’est juste que la navette vas arrivait dans cinq minutes. Et j’avais oublié de te dire les différentes méthodes de pèche utiliser lors du concours : il y à la pêche au gros, la pêche à la mouche et la pêche de fond.

Puis elle décrivit avec fort mouliner les différentes méthodes :
La pêche au gros qui consiste à de pêcher de gros poissons de mer sur bateau, la pêche à la mouche avec une sorte d’insecte artificielle pour appâté le poisson et la pêche de fond avec un filet. Evidement lancer Victoria sur le sujet et elle vous tiendra la jambe pendant des heures, des heures et des heures. Mais heureusement pour Nataniel sachant que le temps était… assez restreins elle ne lui fit qu’un bref résumé (encore heureux aussi que la navette semble être en retard).
Ce ne fut uniquement à la fin de son monologue que Victoria repris sa respiration, bon faut dire qu’elle est douée en apnée donc cela aide pour déblatérer sans fin sans s’arrête pour reprendre sa respiration.

- Voilà maintenant qu’est ce que tu préfère ?

Quoi il bégayait ? Que dalle, c’est pour les tapettes le bégaiement. Il fait pas ça lui. Non. Il se met pas mal à l’aise pour une œillade ou un compliment sur sa personne. Puis d’ailleurs, ça devait juste être le charme du Nord, voilà tout. Oui charme du Nord parfaitement. C’est dire que c’est exotique un mec blanc comme un cul et au cheveu bien grisonnant au milieu de tous ces gens au teint bien hâlé comme il faut. Ouais bah Nataniel il aime pas les cabines UV, et c’est pas avec les 14°C en plein été de Reykjavik qu’il va prendre un bain de soleil, hein.

Il ne prit pas la peine de demander plus d’explications que ça à la jeune fille qui avait soit l’air de piquer un fou rire interne, soit qui avait franchement besoin d’aller au p’tit coin. Au vu du ridicule de la situation, il pencha pour la première solution. Mais il choisit de ne pas se vexer. Il se vengerait sous les pitits poissons innocents qui n’ont rien demandé à personne. Et c’est là que la miss se mit à débiter un discours de trois kilomètres de long sur la pêche. Mais oui mam’selle, l’islandais a besoin de cours c’est certain. Il eu un sourire en coin, léger, l’enthousiasme seychellois était plutôt contagieux dans le genre.

« J’connais pas tant la pêche à la mouche, chez moi on choppe les saumons, les morues et les requins en grande quantité, donc bon. Comme bon te semble, je m’adapterai. »

Il avait déblatéré ça avec le sourire aux lèvres, la pêche pour lui, c’était comme le handball, c’était un passe temps qu’il affectionnait particulièrement, quelque chose de distrayant, mais sérieusement quand même. On pêche pas comme des patates hein. Faut pas déconner. Mais il prenait ça à la légère, pour l’instant, faudrait voir quand il aurait le matos entre les pattes. Il regardait les gens aller et venir autour d’eux, ou attendre de la même façon la dite navette qui semblait mettre du temps à arriver. Nataniel essaya de continuer à faire la conversation.

« Vous avez quoi comme poissons ici ? Je connais les espèces des mers du Nord, mais je dois bien avouer que j’ai aucune idée de ce qu’il y a par ici. Ou sinon vaguement. »

Sur ces dires, la navette arrivait enfin. Galanterie oblige, Nataniel laissa Victoria lui passer devant. Et surtout il était pas chez lui, donc il avançait derrière elle point. Et le premier qui dit que c’est pour profiter de la vue qu’offrait l’arrière de la robe de la jeune fille, il se prend une morue dans sa face. Non mais. Chut quoi. Faut pas le dire.

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